Uzestival du nouvel an 2015

Musique et liberté
Conscience contre violence
Éducation contre fanatisme

Tous les fanatismes religieux, politiques et autres qui pratiquent l’endoctrinement, privent leurs fidèles de leur libre arbitre. Nouvelle année, nouvelle lutte, nouvelle chance… à saisir
Chômage, terrorisme, état d’urgence de l’État « la conscience est un pont jeté entre le passé et l’avenir »
« L’art n’est pas une notion, mais un mouvement, l’important n’est pas ce qu’il est, mais ce qu’il fait » Gilles Deleuze
« La musique permet aussi de se libérer de la peur, sans doute sa plus grande « perversion » aux yeux de ceux qui la combatte » Jordi Savall

Pour une nouvelle année du « faire société » l’espoir du « vivre ensemble », la création artistique comme principe éduc’actif.

ICI programme  complet Uz nouvel an15 en PDF

Regard de Michel le Ray sur cet Uzestival :

Vendredi 18 décembre

21h Salle Alban Lubat – spectacle
Paroles éclairées
Une re-présentation audio et visuelle de et par Jaime Chao, Louis Lubat et Clément Bossu. Question proposée : peut-on écouter une lumière et en ressortir éclairé ?

22h Salle Alban Lubat – spectacle
À voix basse
de et par Jules Rousseau (guitare basse, verbe)
Où les tribulations du musicien se posent un instant. Le temps de dire : que faire seul de la scène ? Tentative de dépasser ce mur tant aimé du son pour flirter avec celui de la parole, qu’elle soit métaphysique ou relève seulement du quotidien, un chuchotement du spectacle lui même… Et la musique. Que ce soit dit : une aspiration de l’instrumentiste, un soupçon prétentieuse, à se construire artiste.

22h30 Salle Alban Lubat – concert
After jazzitude
Duo Thomas Boudé (guitare) Bernard Lubat (batterie)
Jeu enjeu inter-générationnel ?  Y a que ça de frais…
Le sens artistique n’a pas d’âge, le futur c’est maintenant… quand l’échange nous change : passage de témoin… pas si sage.

Samedi 19 décembre

21h salle Alban Lubat – projection
Lubat l’Amusicien
Un documentaire de Jean-Pierre Zirn (59min) diffusé sur la chaîne de télévison Mezzo
Entre L’Estaminet, haut lieu de la famille Lubat, et le chapiteau avec ses concerts où l’on va retrouver Michel Portal, Di Donato, François Corneloup, Minvielle, Sclavis, Archie Shepp et bien d’autres. Politique, action, et musique, avec Lubat tous les soirs c’est l’art d’improviser, la composition est instantanée, individuelle et collective. À Uzeste, la musique n’est pas que dans les concerts, elle est aussi dans les débats, les performances et les feux d’artifices. Avec son humour décapant, Lubat se moque de lui et du monde, dans la bonne humeur. Concerts, one jazzman show, spectacles, récitals, et opéra, sans compter les ateliers de rythme. C’est l’histoire d’un artiste avant-gardiste  attardé qui se demande jusqu’où ça commence le commencement…

22h30 Salle Alban Lubat – concert
Solitudes solidaires salutaires
Fabrice Vieira et Bernard Lubat, même constat même combat
Ils jouent ce qu’ils deviennent, à perdre haleine, se jouant d’eux-même, la liberté au cœur à corps. Une histoire d’amitié du vivre et du créer ensemble par laquelle ils modulent l’avenir du futur d’Uzeste Musical.

Dimanche 27 décembre  

16h Salle Alban Lubat – discussion
Musichienne de vie
En chair et en os les mots-disants de Lubat

16h30 Salle Alban Lubat – spectacles
Pas d’panique
de et par Myriam Roubinet
Mise en lumière de « penser » en orbite autour de thèmes locaux « moins les murs » comme l’offre le théâtre Amusicien l’Estaminet. Tentative de tendre un fil pour « funambuliser » la scène. Chantier démarré au fil des saisons des  villages visages des arts à l’œuvre.
Fautes de Frappe
de et par Juliette Kapla
Solo à mots nus et à voix découverte. Improvisations vocales et verbales, langues très étrangères, chant parlant. « J’ai pris une bonne révolution. Demain, j’arrête. J’arrête de croire. ». Né d’une recherche sur l’improvisation vocale ludique, ce spectacle est devenu un solo de clown où Juliette Kapla chante de toutes les manières, danse désespérément, se bat avec une chaise et ne parle qu’en lapsus. Comme l’écrivait Romain Gary : « Toutes les réussites sont des échecs qui ont raté »
Le Salon Indien
André Minvielle (le musicien) Jacques Bonnaffé (le bonimenteur) Jean Marc Chapoulie (le projectioniste)
De la séance inaugurale du Salon Indien du Grand café, le 28 déc. 1895, il ne reste plus aujourd’hui que le faisceau de la lumière comme acteur. Le bonmenteur puis le musicien et enfin le projectionniste sont passés à la trappe du plancher normalisé. Le Salon Indien est une reconfiguration du spectacle cinématographique et de la condition même du spectateur pour faire renaître ce jeu d’implications et d’attractions réciproques entre le spectateur, le film, le musicien, l’acteur et le projectionniste. Muni d’une minvielle à roue qui joue aussi bien le son que l’image, les courts films de Louis et Auguste Lumière retrouvent le rythme aléatoire de la danse fantomatique des premières projections du cinématographe. Regroupé autour de la figure de la roue, le mouvement de la projection est un siphon qui nous entraine dans une fiction du cinéma à travers le siècle qui tourne en rond. L’Histoire sensible qui nous rappelle que l’invention des Lumières a fait le tour monde en trois ans, faisant côtoyer les aristocrates de Marcel Proust aux prolétaires de Karl Marx, en passant par la tradition des Shoguns du Japon. Une spirale qui nous plonge dans la danse serpentine de Loïe Fuller pour nous tirer vers la danse de la perruque au Japon et qui nous rappelle nos pratiques de Head Banging ou de Hip Hop d’aujourd’hui. Un tourbillon où l’image, la musique et la parole prennent le même élan, celui de la ritournelle.

Vendredi 1 janvier

17h Salle Alban Lubat – concert
Bernard Lubat, le piano multiplié pour de la musique sefs’pliquée
Une aventure musicienne pianistique éduc’active qui n’en finit pas de re-commencer, œuvre à l’œuvre d’un futur à un présent donné, juché sur les épaules du passé.
Premier mouvement : la composition instantanée mult’immédiate (musique sans papiers, improvisation absolue)
Deuxième mouvement : la variation sur un thème donné (improvisation relative)
Troisième mouvement : la mélodie chanson enjazzée (écrit/improvisé, texte/musique, instrumental/vocal)
Final : le piano multiplié préparé numérisé transformé déplacé (humour humeur humidité) pour une musique de composition instantanée mult’immédiate avec la co-composition artistique de Fabrice Vieira (transformation numérique sonore) et Marc Chemillier (inventeur du logiciel « Improtech »)
Entre chaque mouvement, échange de questionnements réponses avec les auditeurs spectateurs.

Samedi 2 janvier

21h Salle Alban Lubat – manifestivités
Tree pots
Thomas Boudé (guitare) Fabrice Vieira (voix, numérique, informatique, guitare) Bernard Lubat (batterie)
Deux corps, un impromptu 
de et par Christelle Dubois (équilibre) Jules Rousseau (guitare basse)
Tout jeune duo inédit, rencontre au sommet du tas de sable, sens dessus-dessous, ouïe s’il vous plait et aux yeux de tous. Quand deux mondes se confrontent aux jeux de l’improvisation et de l’inconnu pour une entrevue avec l’autre. On y visse les étoiles, boulonne le temps et marche allant vers d’autres horizons…
Triceps
Brice Matha (saxophone) Jules Rousseau (basse) Louis Lubat (batterie)

Théâtre Amusicien l’Estaminet
18 rue Faza 33730 UZESTE
Renseignements : 05 56 25 38 46 www.uzeste.org
Tarifs : 12€ tarif plein 8€ tarif réduit
Gratuité pour les enfants
Petite restauration sur place