La Cie Lubat et ses artistes œuvriers associés ne perdent ni leur temps ni leur talent à la production de spectacles déclarés marchandisants télessivants ! Improètes distingués en libertés, esprits critiques en situation critique, ils risquent leur existence sur l’au- dacieux fil de l’inventé de l’exploré de l’expérimenté de l’exigé, minoritaires bien ou mal compris !
Expé’diction, expli’action export’action, imagin’action improvision à l’œuvre… Aucune ligne d’arrivée révélée -vendue/promise- à l’horizon. Toujours de nouveaux commencements en pistes, sans peurs et sans re- proches, réflexe poïélitique toujours intact, sans cesse recultivé, chaud bouillant, vital vivant vibrant, en tiers état énergétique uz’esthétique.
« Transformation du souci en souci de la transformation » et non pas non plus (comme il se doit dans la musique à vendre « transformation de six sons en soucis de six sous de saucisson ».
Citoyens d’art et d’essai, randonneurs d’alerte, alarme buissonnière fière altière en bandoulière.
« Ce qu’on voulait faire c’est en le faisant qu’on le découvre ».
Jouer pour apprendre à jouer pour apprendre à vivre.
Art de la diffusion de l’art, en lieu et place des marchandages en diffusion de marchandises.
Il faudrait calmer ces marchandisances cu-culturelles d’enchanteurs « d’amour gloire et chéquier », télé radio-actives, exploitants à grand bruit de la misère des autres. Il faudrait laisser s’évaporer les nostalgies assourdissantes. Il faudrait, il faudra, il faut… !?
Rien n’est vrai, tout est vivant
Edouard Glissant
L’art et l’argent : l’art des gens, l’art de faire des gens… de l’argent.
La majorité, cette lâcheté du nombre
Victor Hugo