« La liberté ça s’apprend, c’est tout sauf inné » Cynthia Fleury
Voir et entendre les manifestivités de cette journée
Uzeste, Villandraut et Noaillan sur la carte
11h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 1)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un poème urbain de la guerre du soleil et de la mélancolie. Une proposition artistique de la Cie Uz et Coutumes en mémoire des tutsi du Rwanda (www.uzetcoutumes.com). Lauréat de la bourse auteur d’espace public/SACD 2013
« Hagati Yacu signifie Entre Nous en Kinyarwanda. C’est d’abord entre nous, avec vous lorsque le théâtre devient une confidence, et que l’on parle ensemble de la réalité, parce que se taire est impossible.
Entre nous dans la rue, l’impasse, le hangar, les places publiques, le chemin de l’un à l’autre, à l’échelle d’une ville que l’on regarde, que l’on creuse dans ses recoins pour y dire un poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie. Entre nous la danse, la parole, la peinture, entre nous le silence sur les souffrances du monde et le cri dans les intervalles. Entre nous tout au long d’une journée, avec trois rendez-vous et trois espaces pour se rencontrer. Entre nous parce que nous vous disons épisode 1, épisode 2, épisode 3 et entre temps, nous allons apprendre à nous attendre. C’est aussi entre nous, de l’un à l’autre, dans ce que l’on appelle relations ou connaissances et puis reconnaissances: l’autre qui est-ce ? Comment fait-on pour vivre ensemble ? Entre nous parce que ce sont les petites histoires qui écrivent la Grande ; parfois si mal écrite. Et puis c’est entre nous, plus loin dans le monde, jusqu’au Rwanda, jusqu’à rejoindre celles et ceux qui ont tout perdu pendant les cent jours de 1994, parce qu’entre nous, il est interdit de perdre la mémoire. Entre nous les vivants et le souvenir des morts, lorsque le théâtre offre une sépulture / poème aux abandonnés. Entre nous en exil, en sauvetage, en colère, en vie. Entre nous en humanité. » Hagati Yacu
Avec Dalila Boitaud-Mazaudier,Cécile Marical (direction artistique) Dalila Boitaud-Mazaudier, Boubacar Boris Diop (écriture) Cécile Marical (images) Adrien Maufay (scénographie) Anouck Roussely, Clovis Chatelain, Vincent Mazaudier (régie) Marie-Leïla Sekri, Isabelle Loubère, Vincent Mazaudier, Hadi Boudechiche, Christelle Lehallier, Thomas Pelletier, Gill Herde, Pierre Mazaudier, Dalila Boitaud-Mazaudier, Clovis Chatelain (interprétation) Laure Terrier (compagnie Jeanne Simone) Agnès Pelletier (compagnie Volubilis – collaborations chorégraphiques) Christophe « Garniouze » Lafargue (regard extérieur) Sophie Duluc (chargée de production) Thomas Boudé (musique)
Épisode 1 (déconseillé au moins de 12 ans)
Dix personnages et un quartier.
La journée commence, comme d’habitude, avec ses gestes et ses paroles quotidiennes. On parle, d’une maison à l’autre, on vaque à ses occupations. On parle de tout, de rien, parfois on se confie. Pourtant derrière cette apparente normalité, un nouveau péril rôde. Pour chacun d’entre eux cette journée annonce un grand bouleversement.[/dropdown_box]
11h Parc Seguin – Conférence
Günther Anders : un philosophe contre le gigantisme
De Philippe Gruca (professeur de philosophie à L’université de Bordeaux, co-dirige la revue ‘ENTROPIA’ (Revue d’étude théorique et politique de la décroissance).
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Günther Anders est connu par certains pour avoir été marié à Hannah Arendt par d’autres pour avoir été un des premiers militants antinucléaires. Mais l’auteur de « L’Obsolescence de l’homme » (1956), rescapé de l’université et critique radical de ce que l’on appelle aujourd’hui la « technologie », est l’un des penseurs les plus indispensables pour comprendre le malaise que nous éprouvons aujourd’hui de plus en plus, face à ces sociétés qui nous dépassent.[/dropdown_box]
12h Espace NVO – Apéro swing
Tambours du bourg de la Cie Lubat
14h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 2)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un poème urbain de la guerre du soleil et de la mélancolie. Une proposition artistique de la Cie Uz et Coutumes en mémoire des tutsi du Rwanda
Épisode 2 (déconseillé au moins de 12 ans)
Dix personnages et une barrière.
Un peu plus tard dans la journée, le danger se répand, les relations se délitent. Les personnages ont quitté leurs maisons pour se rendre dans un endroit plus sûr sans savoir s’ils parviendront à poursuivre leurs chemins. L’étau se resserre, la menace est partout.[/dropdown_box]
14h Salle des fêtes – Projection (1h40mn)
Une proposition de la NVO CGT et Uzeste Musical
Les jours heureux (1), documentaire du réalisateur Gilles Perret
2013 : 70e anniversaire du CNR. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Les jours heureux c’est le titre du programme rédigé par le Conseil National de la Résistance. C’était entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, 16 hommes, appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance, voulaient changer durablement le visage de la France, et rédigeaient, dans la clandestinité, ce texte qui sera au cœur du système social français d’après guerre puisqu’il donnera naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises…[/dropdown_box]
14h Théâtre amusicien l’Estaminet – Concert
Miroir
Sylvain Roux (fifres, voix, objets) Benjamin Lévy (ordinateurs)
Une rhapsodie synthétique improvisée par un fifraire passionné de culture occitane et un musicien informaticien de l’IRCAM
14h Grange Chao – Concert
Quartet hommes sweet hommes
Fabrice Vieira (guitare, voix) Raphaël Quenehen (saxophone) Fawzi Berger (batterie, percussions) Thomas Boudé (guitare)
15h30 Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Bengalifère duo
Matthieu Lebrun (saxophone) et Julen Axiari (chant, tambours)
16h Menuiserie – Théâtre musical
Soustraction additive (2)
Pierre Lambla, Jaime Chao, Benjamin Levy, Anaël Ben Soussan
16h Patio l’Estaminet – Spectacle
Menteries, drôleries, rêveries, des mots d’elle ou de lui, des contes d’ici et d’ailleurs
Par René Martinez (conte) et Sylvain Roux (fifres, voix, objets)
16h Collégiale – Concert
Uzeste Baroque
par Les Chantres de St Hilaire.
Un programme en clin d’oeil à l’Uzeste Musical qui sonne comme une invitation à la découverte du répertoire baroque en l’abordant de manière très simple, presque dépouillée, [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]sans se départir d’un brillant rythmique et mélodique propre à satisfaire les oreilles les moins prévenues. Les Chantres de Saint-Hilaire, ici en quatuor, abordent ce répertoire avec leur belle habitude de mettre en valeur chaque sonorité, chaque voix, chaque ligne. Une découverte didactique de 30 mn précédera ce moment musical. Où le concert retrouve son sens d’accord, être bien ensemble.
Au programme : Sonate pour flûte et basse continue en fa majeur – G.F. Haendel ; Clori mia, Clori bella – A. Scarlatti Cantate pour soprano, flûte et basse continue ; Fantaisie en ré mineur pour flûte solo – G.P. Telemann ; Air de Cybèle – J.B. Lully Air pour soprano, flûte et basse continue ; Première Suite du Cinquième Livre – Marin Marais Viole de gambe et clavecin ; All’ombra di sospetto – A. Vivaldi Cantate pour soprano, flûte et basse continue ; Sonate en Trio – J. Hotteterre Pour 2 flûtes et viole de gambe ; Air de la Folie – J.P. Rameau Air pour soprano et basse continue ; Ad te Clamamus – A. Scarlatti Air pour soprano, flûte et basse continue[/dropdown_box]
Avec François-Xavier Lacroux (flûtes et clavecin) France Pin (flûtes) Lucie Fouquet (soprano) Hervé Lafon (viole de gambe)
À Villandraut
16h Espace GFEN de Villandraut
Lectures vives
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Quand Villandraut fut une contre capitale de la chrétienté, personne n’imaginait qu’un jour Villandraut serait un lieu où le concept castanien de contre –capitale culturelle anti régionaliste serait lu sur la place du marché. Pourtant, ce sera fait en public dès cet après-midi ![/dropdown_box]
17h Place de l’église – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 3)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un poème urbain de la guerre du soleil et de la mélancolie. Une proposition artistique de la Cie Uz et Coutumes en mémoire des tutsi du Rwanda
Épisode 3 (déconseillé au moins de 12 ans)
Dix personnages et un refuge.
La journée touche à a sa fin. Entre eux, plus rien n’est comme avant. Chacun a pris sa place dans le drame. Ils sont venus s’échouer dans ce refuge devenu un piège. Pour certains il est déjà trop tard quand d’autres sont désormais coupables du plus grand des crimes.[/dropdown_box]
18h30 Cour du château – Concert épique piquant
Dans la série œdipe complexe : Lubat and Lubat
Bernard, Louis tambours de Jazzcogne de père en fils la mise en transmission s’opère à terre.
À Noaillan
19h Espace GFEN de Noaillan
Le Gueuloir
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Loin, très loin d’Uzeste, à Noaillan, le poème du jour sera traqué, amené devant un micro, susurré et torturé, mis en bouche louche et en boucle, porté au pilori devant les pires, jugé bon et donc mastiqué savamment, juste avant l’apéro, face au bar. Votre poème.[/dropdown_box]
20h Café Novalia – Apéro impro
Tango Charly
Thomas Boudé (guitare) Simon Lacouture (batterie) Paul Armandy (contrebasse) Mathis Polack (saxophone)
L’insolente jeunesse de la nouvelle musique à réveiller les morts vivants !
21h30 Parvis de l’église – Parole musique cinéma
Richard Bohringer en scène & à l’écran
« Les nouveaux contes de la cité perdue » spectacle créé en juillet dernier (festival Poésie en arrosoir à Neuchâtel en Suisse) avec les musiques de Bernard Lubat (accordéon, piano)
Richard Bohringer nous livre peut-être son texte le plus intime et le plus engagé. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »] Il y parle des hommes tels qu’ils sont et tels qu’ils voudraient être. Il n’a jamais autant décrit le monde d’aujourd’hui ni autant éclairé les pistes que nous donnent à voir les provocateurs et leurs lumières. Des personnages attachants et magnifiques se retrouvent au comptoir d’Au bout du monde, le bar de la 300ème Rue, où se croisent ceux qui voudraient que la vie les fassent encore rêver.[/dropdown_box]
Richard Bohringer à l’écran
« Le destin de Juliette » film d’Aline Isserman où il a comme partenaires Laure Duthilleul et Hippolyte Girardot, musique Bernard Lubat (1985)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Vingt ans de la vie d’une femme, extraordinaire de volonté ; Juliette est mariée par ses parents à Marcel, un cheminot qu’elle n’aime pas, alors que ses sentiments vont vers Pierre, un berger. Tout sépare Juliette de son mari qui sombre dans l’alcoolisme. Mais peu de temps après, Marcel est paralysé et Juliette condamnée à s’occuper de lui jusqu’à sa mort. Juliette saura résister car brûle en elle cette volonté que le destin ne pourra briser.[/dropdown_box]
À Uzeste
00h Patio l’Estaminet – Music club
Jazz et Outre total impro
Billet à la journée du 17 au 20 => Tarif unique : 10 €
Billet souscription festival du 19 au 24 août Tarif plein : 100 euros / Tarif adhérent : 80 euros