Le programme intégral de la 36e Hestejada de las Arts qui se déroule du 17 au 24 août 2013 à Uzeste, Cazalis, Mazères, Noaillan, Pompéjac, Lignan-de-Bazas, et Villandraut. Voir la carte
Le programme jour après jour : Samedi 17, dimanche 18, lundi 19, mardi 20, mercredi 21, jeudi 22, vendredi 23, samedi 24
Téléchargez le manifeste de la 36e Hestejada de las Arts
Les tarifs de la 36e Hestejada (billetterie sur place)
Samedi 17 août à Cazalis
« Il ne s’agit pas de vendre toutes fêtes des réponses gratuites, il s’agit de découvrir poïélitiquement les questions qui se posent » Bernard Lubat
11h Mairie – Discours d’ouverture
Vin d’honneur offert par la municipalité de Cazalis
12h Auberge – Apéro intro
Los gojats
Les jeunes gens en occitan gascon. Un compagnonnage de singularités enjazzées dans un art de l’improvisation de la tête aux pieds, danse bien comprise.
14h Place de la Mairie – Communication débat
La filière bois
16h Forêt sentiers jardins chez l’habitant
Les solis sauvages – 5 000 m sous les pins
Découvrir le plaisir de découvrir…. Une mise en situation par ses artistes mêmes : Los Gojats et invités…
19h Église – concert
Musique du XXIe siècle « Improvisions d’avenir »
Bernard Lubat (claviers) Fabrice Vieira (voix guitare) Louis Lubat (percussions)
20h Local associatif – Apéro impro
Les tambours du bourg
La musique à la main, c’est quand même beaucoup mieux pour les lendemains
20h Restauration à l’auberge du village
21h30 Salle des fêtes – Spectacle
Paroles du pays Martinique
par René Martinez (lecture) Sylvain Roux (fifres, voix, objets)
Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant sont tous enfants de la Martinique.
00h Terrasse de l’auberge – Trans’en danse intergénéractive
Ti’bal biguine gasconcubine
Toutes générations entremélimélomêlées sous les étoiles exactement
Pause nocturne des manifestivités jusqu’à dimanche 11 heures !
Dimanche 18 Août à Uzeste et Mazères
« Ne dîtes jamais : c’est naturel, afin que rien ne passe pour immuable » Bertolt Brecht
À Uzeste
11h Lavoir communal – Communication débat
Art et société bazar et satiété
De Lubat le débloc notes débocalisé… sérieux, pas sérieux… va-t-en s’avoir !
12h Pergola amphi du ruisseau – Inauguration
Architecture expo : Learning from Uzeste
Retour des travaux des étudiants de l’ENSA (École Nationale Supérieure d’Architecture) de Toulouse et de Johanesburg(Afrique du sud) réalisés à Uzeste lors du workshop architecture/musique du printemps 2013.
14h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Théâtre
La Chanson du Mal-Aimé de Guillaume Apollinaire (1)
Spectacle poétique interprété par Christophe Boudé et composé en amont et au présent par Florian Harribey (piano, claviers, machines et autres…)
14h Salle des Fêtes – Projection (52mn) débat
Une proposition de la NVO CGT et Uzeste Musical
Histoire de France : Les artistes et le parti, 1945-1968
Un documentaire de Yves Riou et Philippe Pouchain
14h Parc Seguin – Conférence
La décroissance : une décolonisation de nos imaginaires
De Philippe Gruca, professeur de philosophie à L’université de Bordeaux, co-dirige la revue ‘ENTROPIA’ (Revue d’Étude théorique et politique de la décroissance)
15h Menuiserie – Concert
Soustraction additive (1)
Pierre Lambla, Jaime Chao, Benjamin Levy, Anaël Ben-Soussan
15h Grange Vieira – Concert
Mawashi Geri
Léo Rathier (Ceinture noire de guitare électrique) Charlélie Etchart (7e dan de batterie)
16h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Dans la série œdipe complexe : Beñat Achiary Julen Axiari (voix, tambour basque)
D’Euskadi de père en fils la transmission s’opère, manante, aimante, musique au cœur
17h Parc Seguin – Performance
L’épopée des durs à cuivre
Raphaël Quenehen (sax) Pierre Lambla (tuba) Mathis Polack (sax) Paolo Chatet (trompette) Tanguy Bernard (hélicon) Sébastien Palis (clarinette)
Une discussion confrontation sans solution ni partition
17h30 Espace GFEN – Le Gueuloir
À Mazères
19h Le Cercle communal, centre bourg – Apéro swing
Sylvain Roux et les sous-fifres de St Pierre
19h30 Parc du Château – Restauration organisée par le comité des fêtes de Mazères
21h30 Prairie du Château – Spectacle pyrotechnique musical
Artifice Opéra « Liberté »
Hommage à Léo Ferré
Création pyrotechnique du maître artificier Patrick Auzier, réalisation Margot Auzier et Guillaume Pujol
Création musicale Cie Lubat de jazzcogne, solistes Sylvain Roux (fifres) Raphaël Quenehen (saxophone)
Grand chant lyrique : Beñat Achiary (chant basque contemporain) Lucie Fouquet « Vocalise-étude de Gabriel Fauré »
Textes-chansons de Léo Ferré : Bernard Lubat
Uzeste
00h Patio l’Estaminet – Music club
Jazz et Outre total impro
Les nuits d’Uzeste ressuscitées
Lundi 19 Août à Uzeste, Villandraut et Noaillan
11h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 1)
11h Parc Seguin – Conférence
Günther Anders : un philosophe contre le gigantisme
De Philippe Gruca (professeur de philosophie à L’université de Bordeaux, co-dirige la revue ‘ENTROPIA’ (Revue d’étude théorique et politique de la décroissance).
12h Espace NVO – Apéro swing
Tambours du bourg de la Cie Lubat
14h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 2)
14h Salle des fêtes – Projection (1h40mn)
Une proposition de la NVO CGT et Uzeste Musical
Les jours heureux (1), documentaire du réalisateur Gilles Perret
2013 : 70e anniversaire du CNR.
14h Théâtre amusicien l’Estaminet – Concert
Miroir
Sylvain Roux (fifres, voix, objets) Benjamin Lévy (ordinateurs)
Une rhapsodie synthétique improvisée par un fifraire passionné de culture occitane et un musicien informaticien de l’IRCAM
14h Grange Chao – Concert
Quartet hommes sweet hommes
Fabrice Vieira (guitare, voix) Raphaël Quenehen (saxophone) Fawzi Berger (batterie, percussions) Thomas Boudé (guitare)
15h30 Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Bengalifère duo
Matthieu Lebrun (saxophone) et Julen Axiari (chant, tambours)
16h Menuiserie – Théâtre musical
Soustraction additive (2)
Pierre Lambla, Jaime Chao, Benjamin Levy, Anaël Ben Soussan
16h Patio l’Estaminet – Spectacle
Menteries, drôleries, rêveries, des mots d’elle ou de lui, des contes d’ici et d’ailleurs
Par René Martinez (conte) et Sylvain Roux (fifres, voix, objets)
16h Collégiale – Concert
Uzeste Baroque
par Les Chantres de St Hilaire.
Un programme en clin d’oeil à l’Uzeste Musical qui sonne comme une invitation à la découverte du répertoire baroque en l’abordant de manière très simple, presque dépouillée,
Avec François-Xavier Lacroux (flûtes et clavecin) France Pin (flûtes) Lucie Fouquet (soprano) Hervé Lafon (viole de gambe)
À Villandraut
16h Espace GFEN de Villandraut
Lectures vives
17h Place de l’église – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 3)
18h30 Cour du château – Concert épique piquant
Dans la série œdipe complexe : Lubat and Lubat
Bernard, Louis tambours de Jazzcogne de père en fils la mise en transmission s’opère à terre.
À Noaillan
19h Espace GFEN de Noaillan
Le Gueuloir
20h Café Novalia – Apéro impro
Tango Charly
Thomas Boudé (guitare) Simon Lacouture (batterie) Paul Armandy (contrebasse) Mathis Polack (saxophone)
L’insolente jeunesse de la nouvelle musique à réveiller les morts vivants !
21h30 Parvis de l’église – Parole musique cinéma
Richard Bohringer en scène & à l’écran
« Les nouveaux contes de la cité perdue » spectacle créé en juillet dernier (festival Poésie en arrosoir à Neuchâtel en Suisse) avec les musiques de Bernard Lubat (accordéon, piano)
Richard Bohringer nous livre peut-être son texte le plus intime et le plus engagé.
Richard Bohringer à l’écran
« Le destin de Juliette » film d’Aline Isserman où il a comme partenaires Laure Duthilleul et Hippolyte Girardot, musique Bernard Lubat (1985)
À Uzeste
00h Patio l’Estaminet – Music club
Jazz et Outre total impro
Mardi 20 à Uzeste, Villandraut, Pompéjac, Lignan de Bazas, Uzeste
À Uzeste
10h Lavoir communal – Débat
Artistique et politique, quelle dialectique ?
11h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 1) (2)
12h Espace NVO – Apéro impro
Trio Cascavel
Raphaël Quenehen (saxophone) Sébastien palis (accordéon) Héloise Divilly (batterie, percussions)
Musique de la Réunion et autre
14h Salle des fêtes – Projection
Une proposition de la NVO CGT et d’Uzeste Musical
Tête haute (1)
Un film de Yves Gaonac’h
« Tête haute » est l’histoire d’une lutte victorieuse dans l’industrie automobile !
Projection en présence du réalisateur et de syndicalistes acteurs de la lutte victorieuse des fonderies du poitou
14h Place de la Mairie – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 2)(2)
14h Grange Chao – Spectacle performant
Free-songs en roue libre (1)
Juliette Kapla (inventions verbales et vocales) Claire Bellamy (idées musicales, contrebasse et effets personnels) invité Fabrice Vieira (guitare, voix)
15h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Comédie enchantée
Aïe aie aïe !
De et par Alice Amanieu (piano, accordéon, chant) et Marie Gambaro (chant, guitare)
15h Menuiserie – Spectacle
Selva
De Paolo Chatet (trompette) Tanguy Bernard (hélicon) Maxime Juniet (verbe) Fabien Rimbaud (Batterie, voix)
Déclamation sans fin ni loi
16h Espace GFEN – Mini débat
Pour construire ensemble de grandes idées sur les fausses évidences scolaires du genre : « il faut travailler pour réussir » ou bien « tu vas souffrir, c’est pour ton bien »
Avec les iconoclastes du GFEN, en chair et en os, et quel os !
16h Grange Vieira – Concert
Jérémie Piazza solo
16h Menuiserie – Concert
Double duo
Duo d’Uz : Thomas Boudé (guitare) Louis Lubat (batterie)
Mawashi Geri : Charleli Etchart (batterie) Léo Rathier (guitare)
À Villandraut
17h Place de l’église – Théâtre
Hagati Yacu / Entre nous (Épisode 3)(2)
À Pompéjac
17h30 Prairie des bambous – Danse contemporaine
Pavane (1)
Conception et interprétation : Raphaëlle Camus, Mélissa Garcia Carro, Mathilde Olivares,
Création lumière et sonore : Christophe Barrière
18h Arboretum – Spectacle
L’Electronik Jâze
De et par Jérome Martin
19h Église – concert
À voies libres
Trio avec Fabrice Vieira (guitare, voix) Louis Lubat (batterie) Beñat Achiary,
À Lignan de Bazas
19h30 parc de la salle des fêtes, Lignan de Bazas
Le Gueuloir silencieux
20h Parc de la salle des fêtes, Lignan de Bazas – Apéro swing junior
Les cadets de jazzcogne
Charlie Drouillard (batterie) Louis Chatenet (trompette) Jacob (piano) Joana (saxophone)
20h30 Parc de la salle des fêtes, Lignan de Bazas – restauration associative
21h30 Salle des fêtes, Lignan de Bazas – Concert
Improvista
Du haut dual intégral Michel Portal / Bernard Lubat
En première partie projection du film « Uzeste Manifeste »
Un documentaire de Thierry Bordes (1997)
À Uzeste
00h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Dancing live remix
Le grand jazzbal gasconcubin en Cie Lubat et invités de la nuit
Tous en piste tous en danse 20 musiciens en scène
Mercredi 21 Août
À Uzeste
10h Espace NVO – Communication débat
Sens du travail ?
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]La projection du documentaire Tête haute ouvre la porte à une réflexion sur le sens du travail, le désir du bien travailler, percutés par la violence des nouvelles organisations dans les entreprises et les services. Une deuxième porte est à ouvrir : celle du lien entre art et syndicalisme.[/dropdown_box]
En présence de Serge Le Glaunec (responsable de l’espace culturel confédéral CGT) Yves Gaonac’h (réalisateur) Alain Delmas (CGT) Bernard Lubat (directeur artistique) David Brunet (directeur technique) Fabrice Vieira (régisseur général) Julien Dourgnon (économiste, ancien collaborateur au cabinet d’A. Montebourg)
11h Parc Seguin – spectacle pour petits et grands enfants
Conte sur nous (1)
de et par Tanguy Bernard et Jaime Chao
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Une paire de trouvères offre à voir une odyssée fantastique. Ils se jouent d’un conte à tiroirs où les histoires s’imbriquent les unes aux autres jusqu’à en perdre le compte. On ne tourne plus les pages, on se met à la page ! On observe le conte retrouver sa dimension orale, musicale et même improvisée.
Puisant librement parmi des textes et poèmes, de la musique rythmée ou libre, ce spectacle prend la forme du conte dans sa dimension universelle, s’adressant à toutes les générations et se prêtant bien au jeu du grand écart entre tradition et improvisation. Ils content sur eux et comptent sur vous. Un rendez-vous sans garde à vous : Conte sur nous ![/dropdown_box]
11h Salle des fêtes – Projection (60mn) en partenariat avec Artistes et associés
Eden
En présence de la réalisatrice Sarah Millot, 10min, 2008, Oz Da Trau.
Une pomme dans un verger. Deux enfants nus et couronnés. Une genèse pastorale.
Nous bâtissons des maisons et traçons des chemins
En présence de la réalisatrice Sarah Millot, 50 min, 2006, Oz Da Traum.
Des corps, des visages et des gestes composent une fresque où les figurants occupent le devant de la scène.
12h Espace NVO – Apéro poïélitique
Les artistes atterrés
Météo temps bas, micro climat traqueur, tsunami majeur, excitation culturelle, d’ici d’en et d’ailleurs paroles d’artistes acharnistes
14h Salle des fêtes – Projections débat
Utopie autres chemins « ou pas »
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Après 5 ans passés à décortiquer le cirque politique et ses uses dans la chronique Mon oeil sur France2, Michel Mompontet a décidé cette année de s’intéresser à la question de l’optimisme en politique ; L’optimisme comme une réponse au pessimisme généré par la pensée ultralibérale en cours. Mon oeil aura duré 209 numéros, contre vents et marées. Mais les Carnets d’Utopies, titre de la chronique aura été interrompu au bout de seulement 2 numéros, 6 initialement prévus, et ce malgré une réaction enthousiaste des téléspectateurs, réaction très inédite et massivement chaleureuse. Que penser de cet arrêt si ce n’est la difficulté qu’ont les médias généralistes à aborder, traiter la question des utopies, et ce bien sûr sans les caricaturer. Les Carnets d’Utopies auront montré des expériences utopiques contemporaines qui fonctionnent économiquement et politiquement depuis 2 ou 3 décennies. Albert Londres disait qu’un reporter vient pour écouter et comprendre avant de juger. Dans cet ordre. Les éphémères Carnets d’utopie n’eurent pas d’autres ambitions.[/dropdown_box]
Projection de Carnet d’Utopie sur le Plateau de Millevaches
Débat avec Michel Mompontet et Marc Bourgeois (fondateur d’ambiance Bois, pionnier français de l’autogestion participative) Bernard Lubat (utopiste poïélitique) Jean François Cazeaux (philosophe)
Projection de Carnets d’Utopie 2 sur l’expérience de Marinaleda, en Andalousie
Coopérative agricole autogestionnaire.
Débat avec Antoine Chao (journaliste France Inter, émission Là-bas s’y j’y suis)
14h Kestion d’éthique – Théâtre
Correspondance amicale
Interpellation textuelle à l’actualité saisissante par Pierre Mazaudier et Hadi Boudechiche
« Quand les kilomètres, les océans, les déserts nous séparent, il nous reste les mots et les souvenirs ». Jean Tousseul
14h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Petite Vengeance
Raphaël Quenehen joue des saxophones. Jérémie Piazza joue de la batterie et des …………………. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Leur musique est improvisée. Ceci étant, nous avons remarqué qu’elle s’apparente régulièrement à une sorte de …………., d’où émane une atmosphère d’affrontement et de ………….. sous-jacent. De ces tornades improvisées résulte une surprenante énergie qui impressionnerait un troupeau de ……………………… . Cependant, réduire leur musique à de l’énergie brute serait un raccourci trompeur car Petite Vengeance nous emmène aussi dans les méandres intimes de la ………………, où une réelle sensibilité suscite inévitablement la comparaison avec le théâtre anglais du ….ème siècle.[/dropdown_box]
14h Grange Vieira – Spectacle
Duo corps à cordes
Thomas Boudé (musique) Paul George (danse)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un duo/duel entre musique et danse qui ne cesse de s’entrechoquer au plus grand bonheur des deux artistes. Lorsque le corps accorde les cordes, et que les cordes font vibrer le corps encore, les dés sont jetés, les deux singularités jouent leurs peaux dans une course improvisées sans arrêts ![/dropdown_box]
15h Grange Chao – Concert
Vocaltitude (1)
Fabrice Vieira (voix) Stéphane Cazilhac (piano)
Au menu de cette vocaltitude baryton mayonnaise, soprano de dinde, mezzo libanais et autres ténor de Brest. La voix est un second visage. Ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle.
15h Kestion d’éthique – Concert
À marée basse
Gabriel Pierre et Paul Armandy (contrebasses)
15h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Spectacles amusiciens
Les soli-solo de Los Gojats
Les jeunesses tansartistiques dans leurs tiers états uniques
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Des jeunes artistes qui refusent de se laisser simplifier, qui s’inventent d’ici d’en l’avenir de leur futur. Humeur humour et sens critique en situation critique[/dropdown_box]
À voix basse, Jules Rousseau (guitare basse)
Guitare éros, Thomas Boudé (guitare)
On y va ? J’arrive ! Louis Lubat (batterie)
One man Chao, Jaime Chao
Tanguy sous roche, Tanguy Bernard (tchache)
Trompette de la renommée, Paolo Chatet (trompette)
Saxitude, Mathis Polack (saxophone)
16h Grange Chao – Spectacle
Et si les manchots apprenaient à danser le tango (1)
par Pierre Lambla (saxophone) et Julien Dourgnon (textes)
Chaise conférence musicale à propos d’un revenu universel. Quoi d’autre qu’une conférence musicalisée pour narrer par anticipation, la fleur du fusil révolutionnaire syncopée entre les dents, ce que pourrait devenir notre société engourdie dans son déterminisme d’exclusion du temps plein de l’aliénation au travail salarié exclusif, continu, contraint et forcé. Distribuer et non redistribuer une fraction de nos richesses collectives à chacun à part égale. Un revenu levier d’une nouvelle émancipation des individus en pleine activité. Un modèle économique et social parfaitement accessible.
16h Kestion d’hétique – Théâtre
Fresques et pittoresques (1)
Concerto pour bar à voix, de et par Isabelle Loubère et Marie-Anne Mazeau
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Tragédie du quotidien de femmes qui n’ont l’air de rien. Très librement inspiré de Casaus perduts, Fresques et pittoresques retient l’atmosphère et le souffle de l’œuvre de Bernard Manciet dans l’interprétation qu’en font Marie-Anne Mazeau et Isabelle Loubère.
Dans un petit café perdu au fond des Landes deux tenancières parlent de leurs congénères. Elles brossent le portrait des femmes de leur village. Femmes à la vie difficile, au destin parfois sans lendemain. Jusque-là pas de quoi se rouler par terre. Mais les deux tenancières ont une certaine façon de voir les drames de la vie. Et c’est avec une certaine malice qu’elles retracent ces fatales destinées de femmes qui doivent affronter : le souvenir qui rend zinzin, le mauvais œil du traversin, la trahison, la fin de la jeunesse regrettée, l’exil, le mariage mal assorti, la survie, l’alcoolisme du fond du lit, le rat qui ne veut pas crever…[/dropdown_box]
16h30 Salle des fêtes – Projection (1h40mn)
Une proposition de la NVO CGT et Uzeste Musical
Les jours heureux (2)
Projection du documentaire suivie d’un débat en présence du réalisateur Gilles Perret
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]2013 : 70e anniversaire du CNR. Les jours heureux c’est le titre du programme rédigé par le Conseil National de la Résistance. C’était entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, 16 hommes, appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance, voulaient changer durablement le visage de la France, et rédigeaient, dans la clandestinité, ce texte qui sera au cœur du système social français d’après guerre puisqu’il donnera naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises…[/dropdown_box]
17h Parc Seguin – Conférence débat
La victoire de Jaurès
De et par Charles Silvestre (écrivain et journaliste au journal L’Humanité)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]En 2010, Charles Silvestre avait fait paraître « Jaurès, la passion du journaliste ». Son nouvel ouvrage , intitulé « La Victoire de Jaurès » doit sortir début septembre aux éditions Privat. Il porte cette fois-ci sur la trace qu’a laissé Jaurès dans le siècle. C’est une façon d’inaugurer le centenaire en 2014 du tribun socialiste.[/dropdown_box]
18h Espace GFEN
Le Gueuloir
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Lecture publique du Manifeste manifestif de Lignan de Bazas, écrit la veille, pour ouvrir enfin le pouvoir de l’imaginaire et celui de l’improvis’action. Lecture des textes du jour que le public d’Uzeste aura écrit dans la foulée du Manifeste.[/dropdown_box]
18h30 Espace CCAS – inauguration
« La musée » le musée d’un autre genre
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Ce que vous ne verrez jamais (la salière d’Ernest-Antoine) et ce que vous ne verrez plus (un compteur EDF datant du service public). Comme toute espèce disparue ou en voie de l’être, l’ouvrier à maintenant, sa galerie, son musée : La Musée ainsi nommé en hommage à Piotr Kowalsky, mineur lorrain d’origine polonaise, pour ne pas dire douteuse, qui aimait commencer la journée par ce bon mot : On n’est pas là pour l’amuser, la galerie ! Insolite, iconoclaste et décalé ce pittoresque espace culturel vous invite à déambuler parmi ses découvertes et ses trésors. Ouvert sur le monde et, comme lui, en perpétuelle mutation ce lieu interactif et spirituel, vous invite à la méditation. Enfin un bon plan social ![/dropdown_box]
Avec la fanfare de La musée : Pierre Lambla, Raphaël Ghenehen (saxophones) Quentin Gomari (trompette) Jérémie Piazza, Simon Lacouture, Fawzi Berger (percussions) Fabrice Vieira (porte-voix)
19h Collégiale – Concert
Double solo
Michel Portal (clarinettes) François Corneloup (saxophone)
19h30 Espace NVO – Lecture
La cinquième saison d’Anny (1)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Du mercredi 21 au samedi 24 août sur le stand NVO, avant l’apéro swing, lecture par des artistes d’extraits du livre d’Anny Gleyroux La cinquième saison. Militante CGT, militante de la culture, féministe, souriante pas complaisante, tenace et irritante, humaniste, tenante du débat contradictoire, Anny a joué en 2012 sa dernière saison de l’Hestejada d’Uzeste.[/dropdown_box]
20h Salle des fêtes – Projection (52′)
Lionnes : enquête sur une reconstruction au féminin
Un documentaire de Fred Kristiansson, parrainé par l’ONU, retrace le combat de Godeliève Mukasarasi pour l’égalité des sexes au Rwanda suite aux violences sexuelles faîtes aux femmes lors du génocide.[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »] Le réalisateur est allé à la rencontre de toutes les actrices qui ont bâti le Rwanda de 2011 dont le Parlement est le plus féminisé du monde.
Après la projection: rencontre/débat avec Adélaïde Mukantabana (présidente de l’association Cauri, Bègles) et de Espérance Brossard (présidente d’honneur de l’association IBUKA FRANCE, Paris)[/dropdown_box]
20h Espace NVO – Apéro swing
Le peuple étincelle
François Corneloup (saxophone) Éric Dubosc (basse acoustique) Michaël Geyre (accordéon) Fawzi Berger (zabumba) Fabrice Vieira (guitare et au chant)
20h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Michel Macias solo
Le grand accordéoniste jazzcon musette dans son répertoire, ses chansons, ses improvisions
21h Pré Cazaubon – Danse contemporaine
Pavane (2)
Conception et interprétation : Raphaëlle Camus, Mélissa Garcia Carro, Mathilde Olivares,
Création lumière et sonore : Christophe Barrière
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Pavane est une performance qui a pour force motrice les visages, comme les terrains de l’affectation, de la socialisation et de la manifestation d’autrui. Ils se transforment et se décomposent dans une lenteur hypnotique, pour déformer l’image initiale et former un ballet des visages, cinématographique et pictural, où pourrait apparaître une infinité de possibles identitaires. Les expressions, les tentatives, les images se succèdent et s’entremêlent, circulent à l’intérieur du trio, tantôt drôle, grotesque ou tragique.
Le visage, lorsqu’il s’abandonne témoigne d’une confiance à l’égard du regard, cette confiance présuppose l’égalité.[/dropdown_box]
22h Chapiteau Alban Lubat – Spectacles
Sous les mots dits à l’ouïe
Fautes de frappe
de et par Juliette Kapla
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Solo à mots nus et à voix découverte. Improvisations vocales et verbales, langues très étrangères, chant parlant. « J’ai pris une bonne révolution. Demain, j’arrête. J’arrête de croire. »
Né d’une recherche sur l’improvisation vocale ludique, ce spectacle est devenu un solo de clown où Juliette Kapla chante de toutes les manières, danse désespérément, se bat avec une chaise et ne parle qu’en lapsus. Comme l’écrivait Romain Gary : Toutes les réussites sont des échecs qui ont raté.[/dropdown_box]
Loin d’être fini
Écriture, mise en scène, interprétation : Gilles Defacque
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Partons à la découverte de l’univers d’un humain comme à la découverte d’un territoire inconnu ou insoupçonné, d’un être en voie de disparition. Ses faits et gestes, ses chansons, son cirque d’intérieur. Une série d’autoportraits aux noix et aux marrons, entre comédie et mélancolie… Sur le fil du funambule… Une piste de foire, un bric-à-brac de forme, un solo Donquichottesque. Un pied de nez à toute notion de genre. Esprit chagrin et cartésien s’abstenir ! Après Bégaiements, Gilles Defacque redonne du cabaret. Maboul à lui tout-seul, il ne tient pas en place. Saura-t-on le stabiliser ?[/dropdown_box]
Free Taxe Taxi : le bolide de la Cie Lubat de Jazzcogne
Passager invité à la course : le saxophoniste, musicien et compositeur de jazz, Émile Parisien, révélation de la scène musicale européenne.
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Comme une course folle jusqu’au bout de la nuit… Trajet à l’infini d’énergie. La liberté n’a pas de prix… Sans froid ni loi… Le transport est gratuit. État d’urgence en réflexe convexe, la pointe avancée d’une avant-garde champêtre jazzcognitive. Au delà du réel… Oreille dissolue… À l’improvision nue. Une esthétique d’avant les formes[/dropdown_box]
00h Patio l’Estaminet – Ciné concert
Ciné concert de poche
par Lison De Ridder, Paatrice Marchand et invités
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Art Calcaire : dessins à la craie dans les rues, sur les arbres. Profitez du bitume pour y inscrire des brins de couleurs et des commentaires graphiques dessins collectifs, graffitis bios selon des contraintes de terrains, de jeux, entre fresque, parcours, labyrinthe et cadavre exquis. Création, initiation au film d’animation image par image, les séquences réalisées seront incluses dans le docu’animafiction tourné pendant la semaine
du festival mêlant les talents du vidéaste d’animation, du documentariste, et du dessinateur. Le résultat sera projeté lors du ciné concert de poche : conçu comme un laboratoire d’expérimentation de l’image et du son ouvert.[/dropdown_box]
00h30 Patio l’Estaminet – Bal
Le peuple étincelle
François Corneloup (saxophone) Éric Dubosc (basse acoustique) Michaël Geyre (accordéon) Fawzi Berger (zabumba) Fabrice Vieira (guitare et au chant) et invités de la nuit
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Où il est question du Peuple, non pas celui des nantis dont la musique savante et formolée s’écoute dans la bulle insonorisée d’une grosse berline allemande mais celui des petites gens modestes, les pue-la-sueur, les qui lèvent le coude et parlent trop fort, celles qui tissent cette mémoire-là venue du bistrot, de la fête d’un soir de printemps, de coups d’entraide et d’engueulades mémorables, de la vie comme elle va quand on n’a pas grand chose sauf la vie-merci.
Corneloup, fort inspiré sous son chapeau rigolo, a écrit une série de mélodies simples et belles comme des ritournelles (ce qui ne veut pas dire que les jouer relève de la promenade de santé !!! ) dont la forme couplet-refrain permet de les faire tourner aussi longtemps qu’on le souhaite et d’en proposer de multiples variations.[/dropdown_box]
01h Kestion d’éthique – Musique à danser
Los Gojats
Jeudi 22 Août
À Uzeste
7h15 Chêneraie Lacape – performance
Alba (1)
Fawzi Berger (percussions) Sébastien Pallis (accordéon) Raphaëlle Camus (danse contemporaine) Sylvain Roux (fifre)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Prose dansée au soleil levant entre chênes et fougères, une musique qui s’invente dans l’instant parmi les chants d’oiseaux et artistes de l’aurore.[/dropdown_box]
10h Lavoir communal – Table ronde
L’improvisation en question : de quoi est-elle le non ? Le oui ?
Francis Marmande (écrivain, critique d’art) Fabien Barontini (directeur du festival Sons d’hiver) Fabrice Vieira, Louis Lubat, Beñat Achiary, André Minvielle, Raphaël Quenehen, Michel Ducom, Hamid Ben-Mahi (artistes) Bernard Lubat (ambianceur)
En préambule aux « États généreux de l’improvisation » dont le lancement aura lieu en novembre prochain à l’Auditorium de Bordeaux sous l’égide de l’OARA.
11h Grange Chao – Performance
Jam O’Max (1)
L’ordinateur improvisateur rencontre l’expérimentateur du jour
Benjamin Levy, Jaime Chao (ordinateurs)
11h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Conférence
Voleurs de feu
Par Pascale Ratovonony (historienne de l’art, professeure à l’ESA des Rocailles, Biarritz)
Quel miracle attendre des armes dérobées à l’oppresseur ? Au même titre que la littérature, l’art appartient aux « armes miraculeuses » célébrées par Césaire -de puissants instruments d’émancipation qui peuvent se retourner contre ceux qui les manipulent. Les passes d’armes, parfois meurtrières, de L. S. Senghor, Aimé Césaire, Frantz Fanon, Sembene Ousmane et Wifredo Lam, permettent un autre regard sur le corps à corps de l’art de la polititque.
11h Salle des fêtes – Projection
Une proposition de la NVO CGT et d’Uzeste Musical
Tête haute (2)
Un film de Yves Gaonac’h
Tête haute est l’histoire d’une lutte victorieuse dans l’industrie automobile !
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Des ouvriers font face à un patron leur proposant moins 25% de salaire, et obligent Renault, leur donneur d’ordre, à prendre ses responsabilités. Le film montre des femmes, des hommes, leur savoir-faire et leur solidarité, pendant 8 mois de lutte. La reprise des Fonderies du Poitou, avec le slogan « Vous êtes formidables ! » délivre un message d’espoir et d’avenir.
« Je suis du Poitou. Quand j’ai entendu parler de ce conflit, j’ai voulu faire face à ma propre résignation face aux plans sociaux dans l’industrie, et j’ai tourné en urgence. J’ai découvert des fondeuses et des fondeurs dignes, et prêts à défendre la viabilité de leur site. Leur mouvement m’a impressionné par l’engouement qu’il a suscité sur le territoire, avec la presse, politiques, commerçants, banquiers… Et les questions sur l’industrie qu’il posait à notre pays. J’ai essayé de les suivre jusqu’à leur retour au travail et la reprise des fonderies » Yves Gaonac’h[/dropdown_box]
12h Espace NVO – Apéro impro
Rouen t’en plan project : « Mingus in the air »
Les amis normands avec nous
14h Salle des fêtes – Projection en partenariat avec Artistes & Associés
Dancing Voice, Singing Body
26min, 2005, Artistes & Associé. En présence de la réalisatrice Sarah Millot
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Aux côtés de John Cage, Meredith Monk a été une des instigatrices aux États-Unis du mouvement d’abstraction musicale et vocale, qui puise son inspiration dans la danse et la performance. Elle a élaboré au fil de son travail, son propre vocabulaire, à partir du souffle, du rythme, de la texture et des images de la voix.[/dropdown_box]
De ce monde nous ne pouvons tomber,
20min, 2010, Artistes & Associés. En présence de la réalisatrice Sarah Millot
Les corps trébuchent, le sol se dérobe. Erna Omarsdottir danse.
14h Menuiserie – Concert
Les bruits de la rue (1)
Pierre Lambla (saxophone) Armel Malonga (basse)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Avant de définir un style musical, le mot jazz était un vocable de la Nouvelle-Orléans qui signifiait : ce petit quelque chose d’imprévisible que l’on fait pour se faire remarquer – détail vestimentaire, élocution chantante, petit entrechat dans la rue ; puis évidemment une fois la musique jazz apparue toutes ces phrases musicales qui déboulent en jam session sans que personne ait pu les prévoir et qui font grogner de plaisir toute l’assemblée – public et musiciens réunis. Dans le même ordre d’idée Steve Lacy disait volontiers : le jazz c’est ce que je n’ai jamais entendu ! Ce petit pas de côté, cette recherche perpétuelle est bien ce qui relie fondamentalement Pierre et Armel. Bien sûr, avant leur rencontre cette exigence a poussé en parallèle sur deux terreaux géographiques et culturels très différents : celui verdoyant des musiques traditionnelles et dansantes du Congo pour Armel, celui plus grisonnant des musiques expérimentales improvisées pour Pierre. La musique a cependant opéré son miracle ordinaire dés qu’ils ont commencé à jouer ensemble, emportant dans son souffle toutes les différences qu’il pourrait y avoir entre danse et équilibrisme. Forts de cette euphorisante rencontre, les deux musiciens ont décidé de partager les périls du duo en se fabriquant un répertoire qui mélange quelques merveilleux standards du jazz de leurs augustes aînés comme terrain neutre de leur expression commune, mais aussi bien sûr en tissant ensemble des compositions originales à partir de toutes leurs influences.[/dropdown_box]
14h Parc Seguin – Conférence débat
La fabrique des imposteurs
Roland Gori (psychanalyste à Marseille et professeur de psychologie et de psychopathologie cliniques, initiateur de l’Appel des appels)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Roland Gori choisit un éclairage croisé de la psychanalyse et de la politique pour montrer que les civilisations comme les hommes peuvent souffrir de traumatismes. La sidération que de tels traumatismes produisent conduit bien souvent à la solution de l’imposture et aux faux-semblants de l’adaptation caméléon. À moins que la culture et le rêve ne s’en mêlent, bougeant les lignes et les frontières, les fonctions définies et les règles établies, ils rendent possibles l’expérience et sa transmission, et restituent aux humains le pluriel singulier d’un monde commun.[/dropdown_box]
15h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Théâtre
La Chanson du Mal-Aimé de Guillaume Apollinaire (2)
Spectacle poétique interprété par Christophe Boudé et composé en amont et au présent par Florian Harribey (piano, claviers, machines et autres…)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Alcools, 1903, un soir de demi-brume à Londres les Cosaques Zaporogues répondent à la lueur d’une chandelle à Paul Léothaud, le Grand Sultan de Constantinople : « Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments… Les démons du hasard selon Le chant du firmament nous mènent A sons perdus leurs violons Font danser notre race humaine Sur la descente à reculons… Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l’électricité Les tramways feux verts sur l’échine Musiquent au long des portées De rails leur folie de machines Les cafés gonflés de fumée Crient tout l’amour de leurs tziganes De tous leurs siphons enrhumés De leurs garçons vêtus d’un pagne Vers toi toi que j’ai tant aimé Moi qui sais des lais pour les reines Les complaintes de mes années Des hymnes d’esclave aux murènes La romance du mal aimé Et des chansons pour les sirènes »[/dropdown_box]
16h Menuiserie – Concert
N’so
Gabriel Pierre (contrebasse) Brice Mata (saxophone) Léo Rathier (guitare) Tom Peyron (batterie)
16h Gange Vieira – Concert
Julia et sa contrebasse CHANTent
Julia Robin (contrebasse, chant)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Portée par des mots et des mélodies écrits par d’autres vies, elle renvoie l’écho de ces chansons qui n’appartiennent plus à personne et dont chacun se saisit. Ces standards, Julia Robin s’en est emparée dans la pop anglaise, la folk américaine ou la musique bretonne. Soutenue par les lignes de sa contrebasse, elle les apporte à qui veut les entendre.[/dropdown_box]
16h Salle des fêtes – Projection (119 mn) débat
Notre Monde, un film de Thomas Lacoste
Rassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace d’expression pour travailler, comme nous y enjoint Jean–Luc Nancy à une pensée commune. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Plus encore qu’un libre espace de parole, Notre Monde s’appuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
Thomas Lacoste, initiateur de L’Autre Campagne parallèle à la campagne présidentielle de 2007, auteur des entretiens Penser critique, kit de survie éthique et politique pour situations de crise(s) (47 films, 24h, éditions Montparnasse, 2012), nous offre ici une grande respiration, comme un temps de pause, face au rythme haletant de la vie politique[/dropdown_box]
16h Espace GFEN
Lectures vives
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le GFEN dévoile les Éditions Cocagne (1) qui lisent des textes de Félix Castan et Olympe de Gouges avec Béatrice Daël directrice des Éditions, Monique Burg comédienne et conteuse, Anne Castan, poète, et Philippe Sahuc comédien[/dropdown_box]
16h Kestion d’éthique – Concert
Les enfances de l’art
Merlin Chao (trompette) Antonin (clarinette) Léonard Fouquet (saxophone) Charlie Drouillard (batterie)
17h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Spectacle
Solis solos
Qui Vieira verra : Le populaire c’est quoi ? C’est à qui ? C’est cuit, c’est du tout cuit ? Tiens, moi aussi je serai populaire ! Qui viendra verra, qui verra Vieira ? de Fabrice Vieira (guitare voix)
Soli d’air pur de Quentin Ghomari (trompette)
Trans’atlantique en soli d’air de Raphaël Quenehen (saxophone)
Batterie et textes en liberté de Fabien Rimbaud (batterie, voix)
17h Tonnelle Café du sport – Spectacle
Fresques et pittoresques (2)
Concerto pour bar à voix, de et par Isabelle Loubère et Marie-Anne Mazeau.
17h Parc Seguin – Spectacle pour enfants
La petite Louise ses voyages et son accordéon
Marc Perrone et Marie-Odile Chantran
18h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Causerie
La rage selon PPP (1)
Trois causeries de Georges Didi-Huberman
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]PPP, pour invoquer Pier Paolo Pasolini, poète et cinéaste. PPP, pour suggérer, comme écrivent les Italiens en abrégé, le primissimo piano ou « gros plan » cinématographique, façon de nous inviter à nous rapprocher des images. PPP, enfin, pour interroger la façon dont Pasolini, dans son extraordinaire film de montage documentaire intitulé La Rabbia (« La Rage », 1963) entrelace le pathétique avec le politique et tout cela avec quelque chose qu’il nomme lui-même le poétique. Et donc posons-nous ces questions : qu’est-ce que les montages de Pasolini font avec le pathos ? Qu’est-ce qu’ils disent de notre histoire politique ? En quoi forment-ils de véritables poèmes visuels et sonores ? Et pourquoi fallait-il faire une musique de tout cela ensemble ?[/dropdown_box]
18h Grange Vieira – Spectacle performant
Free-songs en roue libre (2)
Juliette Kapla (textes, chant) Claire Bellamy (contrebasse) invité Sébastien Palis (accordéon)
18h Salle des fêtes – Conférence
Jazz et Bande Dessinée (1)
Pierre Henri Ardonceau (critique musical à Jazz Magazine/Jazzmag)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Jazz et BD sont nés au XXème siècle. Comme le cinéma. Mêmes destins : considérés à leur naissance comme des arts mineurs par les conservateurs de tous poils. BD : distraction débile pour les cancres.
Jazz : musique de sauvages écoutée par des dégénérés. Cinéma : attraction pour fêtes foraines. Tous devenus arts créatifs majeurs à l’issue de longs et lents processus de légitimation… Ces 3 arts entretiennent des relations multiformes… Le Jazz et la BD forment un couple relativement méconnu…
Adultérin, légitime, ancillaire ? Quoiqu’il en soit… Ils ont eu de nombreux « enfants ». Un diaporama numérique d’environ 90 minutes en présentera quelques uns…[/dropdown_box]
18h30 Espace GFEN
Le Gueuloir
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]C’est un espace incroyable : un bout de pré, un micro, des dizaines et des dizaines d’écrivains sont passés là, parfois première lecture publique tremblée, parfois textes affirmés par de longues saisons de création. Le Gueuloir est une scène magique, une improvisation uzestoise carrément préméditée. Invité de la fin : Fred Ducom, romancier jeunesse, poète, éditeur.[/dropdown_box]
18h30 Place de la collégiale – Radio Uz
Émission en direct et en public
Animée par Antoine Chao et les journalistes de Radio Uz
19h Espace CCAS – Performance
« La musée » le musée d’un autre genre
Vernissage de l’œuvre du jour avec Simon Lacouture (percussions) et Mathis Polack (saxophone)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Ce que vous ne verrez jamais (la salière d’Ernest-Antoine) et ce que vous ne verrez plus (un compteur EDF datant du service public). Comme toute espèce disparue ou en voie de l’être, l’ouvrier à maintenant, sa galerie, son musée : La Musée ainsi nommé en hommage à Piotr Kowalsky, mineur lorrain d’origine polonaise, pour ne pas dire douteuse, qui aimait commencer la journée par ce bon mot : On n’est pas là pour l’amuser, la galerie ! Insolite, iconoclaste et décalé ce pittoresque espace culturel vous invite à déambuler parmi ses découvertes et ses trésors. Ouvert sur le monde et, comme lui, en perpétuelle mutation ce lieu interactif et spirituel, vous invite à la méditation. Enfin un bon plan social ![/dropdown_box]
19h Grange Vieira – Théâtre
Pour voix seule (1)
D’après une nouvelle de Suzanna Tamaro interprétée par Martine Amanieu
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Une vieille dame. Dans son appartement, assise près de la fenêtre, elle raconte l’histoire de sa vie. Peu à peu, au fil du récit, les souvenirs s’égrènent. Nous sommes son interlocuteur. Avec elle, nous pénétrons dans la vie des anonymes, ceux dont les manuels histoire ne parlent jamais.
« Hier, ceux de la télévision sont venus. Je les attendais depuis deux heures de l’après–midi, ils sont arrivés un peu avant quatre heures. En tout ils étaient six. Ils se sont mis aussitôt à chercher les prises. Pendant qu’ils installaient la caméra devant mon fauteuil, j’ai tout de suite dit à la journaliste qui allait m’interviewer que c’était la première fois que je parlais à la télévision. Est ce qu’ils étaient vraiment sûrs que je devais parler ? Est-ce que c’était vraiment moi qu’ils voulaient ? Elle m’a rassurée, elle m’a dit vous devez parler comme s’il n’y avait pas de caméra. »
Pour Voix Seule est un appel à la mémoire. C’est la voix d’une de ces personnes anonymes qui ne savait pas qu’un jour elle ferait partie de l’Histoire malgré elle.[/dropdown_box]
19h30 Espace NVO – Lecture
La cinquième saison d’Anny (2)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Du mercredi 21 au samedi 24 août sur le stand NVO, avant l’apéro swing, lecture par des artistes d’extraits du livre d’Anny Gleyroux « La cinquième saison ». Militante CGT, militante de la culture, féministe, souriante pas complaisante, tenace et irritante, humaniste, tenante du débat contradictoire, Anny a joué en 2012 sa dernière saison de l’Hestejada d’Uzeste. [/dropdown_box]
20h Salle des fêtes – Spectacle
Abeced’erre et cinéma (1)
De et par André Minvielle (vocalchimiste déterritorialisateur)
avec Jean-François Cazeaux (commentateur, passeur) Arno Tartary (régisseur/éclaireur de la première heure)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un itinéraire alphabétique en trois étapes. Lors du festival 2011, le premier volet, de A à I, d’Accent à Improvisation, était nourri en majeure partie d’extraits du travail du cinéaste ethnologue Jean Rouch. Dans le deuxième volet, de J à R, il poursuit son dialogue, en chants contrechamps, avec les images, les sons, les mots et les voix de cinéastes français. J et R comme le jeu et la règle de Jean Renoir. Un troisième, cette année pour clore cet Abeced’erre : fin de partie….ouverte de S à l’autre après Z, la vingt septième, la lettre visuelle ,sonore et infinie du cinéma….S comme les sons pluriels, juste une image, de Godard; comme la pluralité des histoire(s) de Fellini, Méliès, Petri, Ford et Chaplin, de la Place Tarhir au Larzac et Uzeste; comme des territoires, poétiques, politiques , jamais finis du cinéma…. Minvielle met l’accent sur des images qu’il recompose au sens musical du terme. Avec la participation de Bernard Semejian, ce projet bénéficie d’un partenariat avec le rectorat de Bordeaux et du soutien de la DRAC.[/dropdown_box]
20h Espace NVO – Apéro impro
Na Bala ya Kinsasha
avec Reagan Matuke Star (République Démocratique du Congo) et invités
20h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Théâtre
Victoire, la fille du soldat inconnu (1)
De et par Sylvie Gravagna
La joyeuse France d’entre-deux guerres patriarcale, coloniale et sexiste!
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]À travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayart, Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’Histoire. Les ficelles du théâtre et du cabaret crochètent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines. Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle à l’humour caustique, sensible et documenté. À partir du corpus des chansons de Mireille et Jean Nohain, Sylvie Gravagna a écrit cette comédie historico-musicale une jolie manière de retrouver ce répertoire musical, aux ritournelles espiègles, sans aucune trace de nostalgie.[/dropdown_box]
22h Chapiteau Alban Lubat – Concert
La nuit divagante
Divers cités sans cécité ceci est… Ou pas cela… C’est selon… En toutes transartisticités
Trio électrico
Fabrice Vieira (guitare électrique, chant, voix, verbe) Thomas Boudé (guitare électrique, voix, verbe) Jules Rousseau (guitare basse, verbe)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Confrérie de cordes électriques pour une poly-folie amusicale entrelardée hardie de mots dits mots crus ni cuits. [/dropdown_box]
Lubat and Lubat
Louis (batterie, voix, verbe) Bernard (batterie, voix, verbe, chant)
Fils père en joue en joute : quand le père y phrase le fils y nique ou l’intergénér’action à l’uzestienne.
Papanosh
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Derrière ce nom aux consonances d’Europe de l’Est se cache un quintet de jazz dans la belle tradition de ces musiciens libertaires qui habitent littéralement leur musique. À la croisée de l’underground new-yorkais, des Lounge Lizards, et des folles aventures de la Cie Lubat, Papanosh est une maison aux portes et aux fenêtres grandes ouvertes.[/dropdown_box]
Quentin Ghomari (trompette) Raphaël Quenehen (sax) Sébastien Palis (orgue et accordéon) Thibault Cellier (contrebasse) Jérémie Piazza (batterie)
Richard Martin scande Léo Ferré
avec Levon Minassian (doudouk)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Léo Ferré, Richard Martin, c’est la résistance à tous les traquenards de la vie et des pouvoirs et de sacrés coups de gueule pour défendre ceux qui n’ont d’autre espoir que la poésie pour changer le monde et traquer la bêtise. C’est une amitié et une aventure qui durent bien au-delà de la mort.
Richard Martin est le fondateur du théâtre Toursky à Marseille.[/dropdown_box]
Improprio trio
Par ordre d’excès en scène Michel Portal (clarinettes, saxophone, bandonéon,vocalise) Sylvain Luc (guitare à 4 mains) Bernard Lubat (tambour, clavier, verbe et grimaces)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Enjazzement pour s’y faire, musique sans papier glacé, trous de mémoires en marche avant toute, relation trinaire ni solution révélée… Plutôt départ en cata-strophe retardé quoique choc d’égos égaux, dialogues de flous. Inconscient tour de passe passe indéfinissable à table… Le tout à peine commencé… À consumer sur place.[/dropdown_box]
00h Tonnelle Café du Sport – Bal
Le bal de Minvielle
Pour une grande Cumbia jazz fusion finale, au pays de los pires, André Minvielle (batterie/chant) Juliette Minvielle (piano/chant) Fernand Nino Ferrer (basse) Lucie Minvielle (accordéon diatonique et valse à Joseph) Illyes Ferfera (saxophone)
00h Patio l’Estaminet – Ciné concert
Ciné concert de poche
par Lison De Ridder, Paatrice Marchand et invités
00h30 Patio l’Estaminet – Bal
Le bal à Papanosh
Invité-e-s : Héloïse Divilly, Fawzi Berger (percussions) Fabrice Vieira (guitare, voix)
01h Kestion d’éthique – Musique à danser
Los Gojats
Vendredi 23 Août
À Uzeste
7h15 Chêneraie Lacape – performance
Alba (2)
Fawzi Berger (percussions) Sébastien Pallis (accordéon) Raphaëlle Camus (danse contemporaine) Sylvain Roux (fifre)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Prose dansée au soleil levant entre chênes et fougères, une musique qui s’invente dans l’instant parmi les chants d’oiseaux et artistes de l’aurore.[/dropdown_box]
10h Espace NVO – Communication débat
L’impact de la crise économique sur la situation des femmes
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]La crise socio-économique a des impacts plus violents sur l’emploi des femmes, renforcés par les mesures anticrises. Et l’on s’aperçoit que les objectifs imposés par l’union européenne, pour juguler la crise économique, induisent un recul social pour les femmes, recul qui reste invisible dans la sphère publique comme dans la sphère privée. Ici, ailleurs, en Europe : Femme fatale ou fatalité sur les femmes ?
L’invisible se révèle ![/dropdown_box]
En présence de Sia Anagnostopoulou (professeure à l’université Pantéios d’Athènes) Véronique Millet et Lydie Delmas (commission femmes et mixité de l’Union départementale CGT de la Gironde) Débat animé par Marcel Trillat (journaliste réalisateur)
11h Salle des fêtes – Projection (52mn)
Le voyageur des contes diatoniques
un film documentaire de Jean-François Aurenty sur Marc Perrone.
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Poète-chanteur engagé, et artiste-musicien de proximité, Marc Perrone transmet son art et ses paroles à un public varié, notamment lors de concerts en duo ou en groupe, ou dans les écoles… Il nous (ra)conte avec humour ses P’tites histoires : son enfance banlieusarde parisienne, ses origines italiennes, sa découverte de l’accordéon… Son entourage proche, Marie Odile Chantran, et ses amis musiciens Bernard Lubat, André Minvielle et Paco el Lobo témoignent de leurs goûts communs pour la transmission musicale et l’oralité, dessinant ainsi le portrait polyphonique d’une anti-star…[/dropdown_box]
11h Grange Chao – Performance
Jam O’Max (2)
L’ordinateur improvisateur rencontre l’expérimentateur du jour
Benjamin Levy, Jaime Chao (ordinateurs)
12h Espace NVO – Apéro impro
Los gojats au réveil !
14h Salle des fêtes – Projection débat
Histoire enfance
Un film de Pascal Convert (2011)
Être l’enfant d’un personnage célèbre n’est certainement pas une position facile.[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »] Il faut se faire, sinon un nom, du moins un prénom. Cela exige une force de caractère singulière, mais la présence du père et/ou de la mère rend possible un conflit émancipateur. Mais qu’en est-il des enfants dont le père et parfois la mère ont disparu dans des circonstances particulièrement violentes et tragiques ? À première vue, on pourrait s’imaginer qu’être l’héritier d’un héros fusillé durant la Résistance, qu’il s’appelle Gabriel Péri, Georges Politzer, Charles Michels, Pierre Semard, Lucien Dupont, Robert Peltier ou Jacques Decour donne une légitimité morale et sociale indiscutable. Mais ce serait être très loin de la réalité de la solitude qui va être la leur. Ces enfants de l’amour sont aussi des enfants de la mort et ils portent dans leurs bras ces deux fardeaux sans savoir où les déposer.[/dropdown_box]
Après la projection, rencontre avec le réalisateur
14h Kestion d’éthique – Improvisation orale
Meeting poétique (1)
Méryl Marchetti (verbe) Mathis Polack (saxophone) Paul Armandy (contrebasse)
14h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Causerie
La rage selon PPP
Deuxième causerie de Georges Didi-Huberman
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]PPP, pour invoquer Pier Paolo Pasolini, poète et cinéaste. PPP, pour suggérer, comme écrivent les Italiens en abrégé, le primissimo piano ou « gros plan » cinématographique, façon de nous inviter à nous rapprocher des images. PPP, enfin, pour interroger la façon dont Pasolini, dans son extraordinaire film de montage documentaire intitulé La Rabbia (« La Rage », 1963) entrelace le pathétique avec le politique et tout cela avec quelque chose qu’il nomme lui-même le poétique. Et donc posons-nous ces questions : qu’est-ce que les montages de Pasolini font avec le pathos ? Qu’est-ce qu’ils disent de notre histoire politique ? En quoi forment-ils de véritables poèmes visuels et sonores ? Et pourquoi fallait-il faire une musique de tout cela ensemble ?[/dropdown_box]
15h Menuiserie – Concert
Isotope
Thomas Boudé (guitare) Olivier Gay (trompette) Tom Peyron (batterie)
15h30 Parc Seguin – Conférence
L’image zonarde
par Marie José Mondzain (philosophe spécialisée dans l’étude du rapport aux images, de l’iconoclasme de la période byzantine jusqu’aux représentations modernes : publicité, propagande, actualités, ainsi que celles de l’art contemporain)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Nous vivons dans un monde où les industriels de la communication voudraient s’approprier le monopole du visible et mettre en scène le spectacle planétaire qui assure leur domination sorcière sur tous les corps désirants et parlants. Certains penseurs proposent notre désensorcellement afin d’ouvrir le site de l’émancipation. Guy Debord, lui, pensait qu’il fallait en finir avec le règne des images. Ne faut-il pas loin des règnes et loin des territoires retrouver l’indétermination turbulente et l’énergie carnavalesque des opérations imageantes ? Les images occupent peut-être une zone rebelle à toute occupation où le brouillage des identités, des genres et des figures de l’ordre ouvre la zone de tous les possibles ?[/dropdown_box]
16h Espace GFEN
Lectures vives
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le GFEN dévoile les Éditions Cocagne (2) qui lisent des textes de Félix Castan et Olympe de Gouges avec Béatrice Daël directrice des éditions, Monique Burg comédienne et conteuse, Anne Castan poète et Philippe Sahuc comédien[/dropdown_box]
16h30 Théâtre Amusicien l’Estaminet – Théâtre
Victoire, la fille du soldat inconnu (2)
de et par Sylvie Gravagna
La joyeuse France d’entre-deux guerres patriarcale, coloniale et sexiste! [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]À travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayart, Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’Histoire. Les ficelles du théâtre et du cabaret crochètent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines. Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle à l’humour caustique, sensible et documenté. À partir du corpus des chansons de Mireille et Jean Nohain, Sylvie Gravagna a écrit cette comédie historico-musicale une jolie manière de retrouver ce répertoire musical, aux ritournelles espiègles, sans aucune trace de nostalgie.[/dropdown_box]
17h Grange Vieira – Spectacle performant
Free-songs en roue libre (3)
Juliette Kapla (inventions verbales et vocales) Claire Bellamy (idées musicales, contrebasse et effets personnels) invité Jérémie Piazza (batterie)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le duo Free-Songs dérange la chanson jusqu’à l’improvisation complète. Juliette invente ses textes sur l’instant, et Claire ses musiques. De la voix, du verbe et de l’archet, sans filet et avec de l’imagination à revendre. Dire à quoi ça ressemble, ça semble … Impossible. Sans prompteur et à l’impromptu, elles filent ce concept inauguré à Radio France pour France Culture et le Printemps des Poètes en mars 2013.[/dropdown_box]
17h Salle des fêtes – Projection débat
Jean-Jacques Rousseau le musicien
Un documentaire de Jean Michel Djian (rédacteur en chef à France Culture, ancien rédacteur en chef du Monde de l’Éducation)
Jean-Jacques Rousseau, on croyait qu’il était philosophe alors qu’il était musicien.
17h Kestion d’éthique – Spectacle
Et si les manchots apprenaient à danser le tango (2)
Pierre Lambla et Julien Dorgnon
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Chaise conférence musicale à propos d’un revenu universel. Quoi d’autre qu’une conférence musicalisée pour narrer par anticipation, la fleur du fusil révolutionnaire syncopée entre les dents, ce que pourrait devenir notre société engourdie dans son déterminisme d’exclusion du temps plein de l’aliénation au travail salarié exclusif, continu, contraint et forcé. Distribuer et non redistribuer une fraction de nos richesses collectives à chacun à part égale. Un revenu levier d’une nouvelle émancipation des individus en pleine activité. Un modèle économique et social parfaitement accessible.[/dropdown_box]
17h Espace CCAS – Performance
« La musée » le musée d’un autre genre
Vernissage de l’œuvre du jour avec Paolo Chatet (trompette) et Tanguy Bernard (hélicon)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Ce que vous ne verrez jamais (la salière d’Ernest-Antoine) et ce que vous ne verrez plus (un compteur EDF datant du service public). Comme toute espèce disparue ou en voie de l’être, l’ouvrier à maintenant, sa galerie, son musée : La Musée ainsi nommé en hommage à Piotr Kowalsky, mineur lorrain d’origine polonaise, pour ne pas dire douteuse, qui aimait commencer la journée par ce bon mot : On n’est pas là pour l’amuser, la galerie ! Insolite, iconoclaste et décalé ce pittoresque espace culturel vous invite à déambuler parmi ses découvertes et ses trésors. Ouvert sur le monde et, comme lui, en perpétuelle mutation ce lieu interactif et spirituel, vous invite à la méditation. Enfin un bon plan social ![/dropdown_box]
18h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Spectacle
Vocaltitude (2)
Fabrice Vieira (voix) Stéphane Cazilhac (piano)
18h30 Parc Seguin – Conférence
De la guerre à la communauté universelle – entre droit et politique
Monique Chemillier Gendreau (professeure émérite de droit public et de sciences politiques à l’université Paris VII Diderot)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]En dépit d’énormes progrès technologiques et d’une relative diminution de la misère, nos sociétés souffrent et les dangers qui pèsent sur le monde sont considérables. La critique du système économique et la revendication d’égalité ne sont pas suffisantes. Il est nécessaire de s’interroger sur l’espace politique. La démocratie y est réduite à des recettes institutionnelles gérées par des pouvoirs d’États souverains qui font obstacle à la liberté des peuples. Comment à partir de ce constat, peut-on renouveler la pensée critique ?[/dropdown_box]
18h30 Espace GFEN
Le Gueuloir
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]On écrit parfois sur un bout de papier ce qui nous tient à cœur. On croit que ce n’est que pour soi. On le lit en public pour des raisons obscures. Les regards chavirent, le silence se fait musique uzestive. On comprend alors ceux qui créent du soir au matin. On sent qu’on nous a volé quelque chose. Invité de la fin Claude Niarfex, revue Soleils et Cendre.[/dropdown_box]
18h30 Place de la collégiale – Radio Uz
Émission en direct et en public
animée par Antoine Chao et les journalistes de Radio Uz
18h30 Salle des fêtes – Projection en partenariat avec Artistes et associés
L’exil et le royaume
52min, 2004, Copyright Associés, un film co-réalisé par Julien Gourbeix et Sarah Millot. En présence des réalisateurs.
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]L’histoire de l’immigration est peuplée de mondes, d’expériences, de visages. Pour qu’elle puisse trouver enfin place dans notre histoire commune, il faut pouvoir la penser au-delà des faits et des témoignages, l’envisager comme récit. A Saint-Chamond, sur une colline qui fut à la fois celle des seigneurs du Moyen-Âge et celle de tous les exilés du 20e siècle venus travailler dans cette région industrielle, vivent aujourd’hui les héritiers de l’immigration algérienne. Une terre d’exil devenue terre natale, où se croisent des récits de nostalgie et de lutte, d’enracinement et de seuils, d’exil et de royaume.[/dropdown_box]
19h Grange Vieira – Théâtre
Pour voix seule (2)
D’après une nouvelle de Suzanna Tamaro interprétée par Martine Amanieu
19h Resto du foot stade Franchi – Spectacle
Fresques et pittoresques (3)
Concerto pour bar à voix, de et par Isabelle Loubère et Marie-Anne Mazeau.
19h30 Espace NVO – Lecture
La cinquième saison d’Anny (3)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Du mercredi 21 au samedi 24 août sur le stand NVO, avant l’apéro swing, lecture par des artistes d’extraits du livre d’Anny Gleyroux, La cinquième saison. Militante CGT, militante de la culture, féministe, souriante pas complaisante, tenace et irritante, humaniste, tenante du débat contradictoire, Anny a joué en 2012 sa dernière saison de l’Hestejada d’Uzeste.[/dropdown_box]
20h Collégiale – Concert
Sylvain Luc solo
Sylvain Luc est aujourd’hui un des plus créatifs et brillants artiste musicien de la scène jazzistique. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Il ouvre de nouvelles voies entre jazz et au-delà. C’est un de ces grands artistes, guitariste rare, improvisateur compositeur interprète sachant affronter l’obstacle comme lieu de passage. Une de ses singularités consiste en une maîtrise rythmique (le comment savoir faire swinguer l’inventé, l’innové) qui n’a d’égale que la sensibilité de ses phrases musicales. Faire danser les notes les articulations les plus inouïes, swinguer en rond ovale carré métrique asymétrique dissymétrique. « La liberté ça s’apprend c’est tout sauf inné ». Sylvain Luc est un immense artiste musicien des profondeurs, jusqu’au bout des doigts dont il use avec une dextérité stupéfiante poétique unique.[/dropdown_box]
20h Salle des fêtes – Spectacle
Abeced’erre et cinéma (2)
De et par André Minvielle (vocalchimiste déterritorialisateur)
avec Jean-François Cazeaux (commentateur, passeur) Arno Tartary (régisseur/éclaireur de la première heure)[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un itinéraire alphabétique en trois étapes. Lors du festival 2011, le premier volet, de A à I, d’Accent à Improvisation, était nourri en majeure partie d’extraits du travail du cinéaste ethnologue Jean Rouch. Dans le deuxième volet, de J à R, il poursuit son dialogue, en chants contrechamps, avec les images, les sons, les mots et les voix de cinéastes français. J et R comme le jeu et la règle de Jean Renoir. Un troisième, cette année pour clore cet Abeced’erre : fin de partie….ouverte de S à l’autre après Z, la vingt septième, la lettre visuelle ,sonore et infinie du cinéma….S comme les sons pluriels, juste une image, de Godard; comme la pluralité des histoire(s) de Fellini, Méliès, Petri, Ford et Chaplin, de la Place Tarhir au Larzac et Uzeste; comme des territoires, poétiques, politiques , jamais finis du cinéma…. Minvielle met l’accent sur des images qu’il recompose au sens musical du terme. Avec la participation de Bernard Semejian, ce projet bénéficie d’un partenariat avec le rectorat de Bordeaux et du soutien de la DRAC.[/dropdown_box]
20h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Projection concert
Images de Marc Perrone
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]« Une promenade dont le paysage est constitué d’extraits de documentaires auxquels j’ai eu le plaisir de participer au cours de ces trente dernières années. Un montage de films-documents où tour à tour se croisent l’histoire de l’accordéon, de ma banlieue, point de départ obligé, des Landes de l’Italie ainsi que les portraits d’amis qui me sont chers. C’est l’occasion pour moi de mêler le cinéma et le spectacle vivant, ici et là-bas, le passé et le temps présent, hier et aujourd’hui qui sans doute feront demain, un vieux rêve que j’entretiens depuis bien longtemps. D’images projetées en textes, musiques et chansons, on peut voyager et rêver à bon compte. » Marc Perrone[/dropdown_box]
Avec : Marc Perrone (accordéon, voix) Marie-Odile Chantran (Vielle à roue et voix)
20h Resto du foot (départ) – Apéro fanfare
Grande parade jazzpanic
22h Chapiteau Alban Lubat – Spectacle manifeste
La nuit Cassandre
Autour de la Revue Cassandre/Horschamp, l’art, principe actif
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Une revue qui s’engage, milite pour la défense d’un service public de la culture, questionne la place de l’art dans la société d’aujourd’hui, soutient les artistes conscients de leur rôle dans la société.[/dropdown_box]
Artistes œuvriers créateurs solidaires en scène : Nicoléas Roméas (rédacteur en chef de la revue Cassandre/Horschamp) Richard Martin, Jean-Damien Barbin, Brigitte Mounier (théâtre), Marie-José Mondzain, Bernard Stiegler, Georges Didi-Huberman (philosophie), Rosa Ferreira, Michel Etchecopart, André Minvielle, Sylvain Luc, Beñat Achiary, Cie Lubat (musique) Pascal Convert (arts visuels) Hamid Ben-Mahi (danse) Monique Chemillier-Gendreau (droit international) Roland Gori (psychanalyse) Charles silvestre, Michel Monpontet, Antoine Chao (journalistes) Michel Ducom (poésie) René Martinez (conte)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]« Cassandre/Horschamp, la revue qui nous « intime » sur nous-mêmes, minorités actives électives, artistes techniciens œuvriers créateurs, funambules sur le fil poïélitique tendu entre artistique et politique, Cassandre qui sans cesse remet sur le chantier de la pensée critique, les réalités méprisées ignorées abaissées. Cassandre qui décentralise débocalise déconcentralise déconsanguinise désintégrise déterritorialise dénormalise. Cassandre où le refus de nous laisser simplifier, à Uzeste, parce que ça nous regarde. » B.Lubat[/dropdown_box]
00h Tonnelle Café du Sport – Concert
Flamenco and Co
Miguel Mipuente (chant) Georges Didi-Huberman (guitare) et invités de la nuit
00h Patio l’Estaminet – Ciné concert
Ciné concert de poche
par Lison De Ridder, Paatrice Marchand et invités
00h30 Patio l’Estaminet – Dancing live remix
Flashbal
Léo Rathier (guitare) Brice Mata (saxophone) Charlelie Etchart (batterie) Olivier Gay (trompette) Boris Rahvar (basse) Mathieu Lebrun (saxophone)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Danser, coller, serrer, suer, gesticuler, articulation du corps en temps binaire contre-temps ternaire coupé décalé. Parce que le corps s’oxyde dans son inaction nous vous proposons de venir lâcher les gestes, bouger au rythme de l’afrobeat, rebondir sur les accents de la biguine, transpirer à la chaleur du funk ! Notre seul souci : vous faire danser, seuls, à deux, emmêlés, détachés, en mêlée, de la tête aux pieds.[/dropdown_box]
01h Kestion d’éthique– Music club
Le bœuf du Trio à lunetttes
Léo Jassef (piano) Théo Lanau (batterie) Quentin Biardeau (saxophone)
Samedi 24 Août
À Uzeste
10h Espace NVO – Communication débat
Les hommes, sujets et acteurs de l’égalité professionnelle
En présence de Sia Anagnostopoulou (professeure à l’université Pantéios d’Athènes) de François Fatoux délégué général de l’ORSE (Observatoire sur la Responsabilité Sociale des Entreprises), Véronique Millet et Lydie Delmas (commission femmes et mixité de l’Union départementale CGT)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Il semble qu’en temps de crise, la réalisation du principe d’égalité entre les femmes et les hommes soit considérée comme un luxe qui ne peut être assumé ni par les politiques publiques ni par les entreprises privées. L’Observatoire sur la Responsabilité Sociale des Entreprises donne à voir comment les hommes pourraient déconstruire le carcan de la domination, l’injonction à la virilité.
Débat animé par Marcel Trillat (journaliste réalisateur)[/dropdown_box]
11h Salle des fêtes – Projection en partenariat avec Artistes et associés
La bande anonyme
14min, 2007, Oz Da Trau, réalisé par Sarah Millot.
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »] »La première des trois formes de société dont se détache, comme d’un arrière-plan sombre et primitif, notre société basée sur l’amitié personnelle et l’amour, est ce qu’on appelle la bande anonyme. Elle apparaît chez de nombreux invertébrés comme les seiches et les insectes, et même l’homme peut, dans certaines conditions déterminées, retomber en panique à l’état de la bande anonyme et ainsi régresser. » Konrad Lorenz[/dropdown_box]
I’ll be your mirror
50min, 2012, Oz Da Traum, réalisé par Sarah Millot.
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Nous sommes en avant tout à fait comme cela. De bénisseuses nostalgies. C’est au loin, dans des arrières-plans éclatants, qu’ont lieu nos épanouissements. C’est là que sont mouvement et volonté. C’est là que se situent les histoires dont nous sommes des titres obscurs. C’est là qu’ont lieu nos accords, nos adieux, consolation et deuil. C’est là que nous sommes, alors qu’au premier plan nous allons et venons.[/dropdown_box]
Projections en présence de la réalisatrice
11h Parc Seguin – Spectacle pour petits et grands enfants
Conte sur nous (2)
De et par Tanguy Bernard et Jaime Chao
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Une paire de trouvères offre à voir une odyssée fantastique. Ils se jouent d’un conte à tiroirs où les histoires s’imbriquent les unes aux autres jusqu’à en perdre le compte. On ne tourne plus les pages, on se met à la page ! On observe le conte retrouver sa dimension orale, musicale et même improvisée.
Puisant librement parmi des textes et poèmes, de la musique rythmée ou libre, ce spectacle prend la forme du conte dans sa dimension universelle, s’adressant à toutes les générations et se prêtant bien au jeu du grand écart entre tradition et improvisation. Ils content sur eux et comptent sur vous. Un rendez-vous sans garde à vous : Conte sur nous ![/dropdown_box]
11h Grange Chao – Performance
Jam O’Max (3)
L’ordinateur improvisateur rencontre l’expérimentateur du jour
Benjamin Levy (ordinateurs)
12h Espace NVO – Apéro fanfare
The krakens
The Krakens c’est une fanfare… [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Mais c’est avant tout une aventure humaine : 7 musiciens chevronnés réunis par leur désir de jouer ensemble. La fanfare Krakens, dont les membres adorent la mer, tire son nom de monstres marins aux maintes tentacules, issus de légendes scandinaves. Originaire de Paris et ses environs, la fanfare Krakens est née de la réussite d’une sauce onctueuse composée d’un bon gros groove des abysses, d’une poignée de sonorités jazz et d’une pincée de folie aux saveurs d’afrobeat. Le résultat est convaincant, précis, 100% énergétique et surtout extrêmement fédérateur : The Krakens sèment la danse, la fête et la bonne humeur partout où ils laissent traîner leurs tentacules ![/dropdown_box]
14h Parc Seguin – Communication débat
L’appel des appels swingue à Uzeste
Demain, lorsque la normalisation des conduites et des métiers régnera définitivement, il sera trop tard. [dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Soin, éducation, recherche, justice seront formatés par la politique du chiffre et la concurrence de tous contre tous. Il ne restera plus à l’information, à l’art et à la culture qu’à se faire les accessoires d’une fabrique de l’opinion pour un citoyen consommateur. Face à de prétendues réformes aux conséquences désastreuses, les contributeurs, psychanalystes, enseignants, médecins, psychologues, chercheurs, artistes, journalistes, magistrats, dressent l’état des lieux depuis leur cœur de métier et combattent la course à la performance qui exige leur soumission et augure d’une forme nouvelle de barbarie. L’Appel des appels prône le rassemblement des forces sociales et culturelles. Il invite à parler d’une seule voix pour s’opposer à la transformation de l’État en entreprise, au saccage des services publics et à la destruction des valeurs de solidarité humaine, de liberté intellectuelle et de justice sociale. Il témoigne qu’un futur est possible pour l’humanité dans l’homme. Il est encore temps d’agir. L’insurrection des consciences est là, partout, diffuse, grosse de colère et de chagrin. La résistance de ces milliers de professionnels et de citoyens qui ont répondu à L’Appel des appels touche nos sociétés normalisées en un point stratégique. En refusant de devenir les agents du contrôle social des individus et des populations, en refusant de se transformer en gentils accompagnateurs de ce nouveau capitalisme, nous appelons à reconquérir l’espace démocratique de la parole et de la responsabilité.
Première partie : Éducation, santé, justice et émancipation
Du cœur de nos métiers nous disons non à la normalisation de droite comme de gauche
Deuxième partie : Le retour des lucioles ? Culture, journalisme, politique et détournements[/dropdown_box]
Roland Gori (psychanalyste, professeur émérite à l’université Aix-Marseille, initiateur de l’appel des appels) Michel Blay (Philosophe et historien des sciences, CNRS) Michelle Gally (professeure et maître de conférence de langue et littérature médiévale, université Aix-Marseille) Bruno Chaudret (professeur de chimie à l’université de Toulouse, membre de l’académie des sciences) Marie-José Del Bolgo (médecin maître de conférence à l’université Aix-Marseille, praticienne hospitalier, Marseille) Patrick Geffard (maître de conférence en sciences de l’éducation, université Paris VIII) Nicolas Roméas (Rédacteur en chef de la revue Cassandre/Hors Champ) Charles silvestre (journaliste au journal L’Humanité) Jean-Paul Rathier (metteur en scène) Michel Rigoulet (directeur de recherche en sciences du vivant au CNRS) Stéphane Ambry (avocat, Bordeaux) Christophe Hutin (architecte, professeur à l’ENSA Toulouse)
15h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Chansons dérangées
Duo free songs
Claire Bellamy (contrebasse et musiques) Juliette Kapla (voix et textes)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le duo tonique et iconoclaste revient à Uzeste, où il a fourbi ses premières armes, connu ses premières rames et ravi ses premières âmes ; plus libre et pétillant que jamais, nourrissant les chansons du sang et du sens frais de leurs nouvelles inventions.
Ce nouveau spectacle de Free-Songs mêle improvisation et écriture ciselée, avec un goût prononcé pour l’exploration musicale et un sens de la scène chevillé au corps.[/dropdown_box]
15h Salle des fêtes – Projection (52m)
Lenga d’amor
Film documentaire écrit et réalisé par Patrick Lavaud, mis en image par Jean-François Hautin
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]« Aucune langue dans le monde ne mérite de disparaître. Une langue est l’expression d’une culture, d’une manière de vivre et de penser ». Fervent défenseur de la diversité linguistique, Patrick Lavaud, le directeur des Nuits Atypiques de Langon et du Forum des langues de France, est un amoureux de la langue occitane : « Quand j’étais enfant, j’allais souvent dans la ferme de mes grands-parents dans le nord du Périgord et je les entendais toujours parler en occitan. Ils le parlaient entre eux, avec mon père, en famille, avec les voisins, les amis, les bêtes. Et j’aime cette idée que l’occitan a été la langue dans laquelle ils se sont aimés, leur langue d’amour ».
À partir de ses souvenirs d’enfant, Patrick Lavaud nous convie à une découverte sensible de la langue et de la culture occitanes, d’hier et d’aujourd’hui. Au fil de ses rencontres avec des personnages émouvants et chaleureux, il nous transmet sa passion de cette langue et nous guide sur les chemins de la tradition orale et de la culture populaire, de la toponymie et de la signalisation bilingue, du conte et de la création littéraire, de l’enseignement et de l’avenir de la langue. L’expérience personnelle devient mémoire collective et la langue occitane révèle sa part d’humanité.
Cet hommage à la langue d’Oc est aussi une réflexion sur la façon dont sont traitées en France les langues « périphériques ». Alors que l’article 75-1 de la Constitution française affirme, depuis juillet 2008, que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France », les récentes orientations du gouvernement (renoncement à ratifier la Charte européenne des langues régionales et minoritaires et absence d’une prise en compte réelle des langues régionales dans le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République) semblent prolonger cette tradition française multiséculaire d’unification et de répression linguistiques.
Projection suivie d’une rencontre avec Patrick Lavaud, le réalisateur[/dropdown_box]
16h Menuiserie – Concert
Duo d’Uz
Thomas Boudé (guitare) Louis Lubat (batterie)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Deux solitudes qui se confrontent, ça donne quoi ? Pour ces deux là, en tout cas, il sort des choses bien étranges de la mêlée : rock, free, polka, punk, jazz, mazurka entre tous autres genres. L’esthétique n’est pas la question. L’engagement et l’énergie du saut dans le vide de l’improvisation est plus important pour ses deux jeunes amusiciens décidés à aller chercher leur singularité, et puis aussi, il faut bien l’avouer, à se marrer un coup.[/dropdown_box]
16h30 Salle des fêtes – Conférence
Jazz et Bande dessinée (2)
Pierre Henri Ardonceau (critique musical à Jazz Magazine/Jazzmag)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Jazz et BD sont nés au XXème siècle. Comme le cinéma. Mêmes destins : considérés à leur naissance comme des arts mineurs par les conservateurs de tous poils. BD : distraction débile pour les cancres.
Jazz : musique de sauvages écoutée par des dégénérés. Cinéma : attraction pour fêtes foraines. Tous devenus arts créatifs majeurs à l’issue de longs et lents processus de légitimation… Ces 3 arts entretiennent des relations multiformes… Le Jazz et la BD forment un couple relativement méconnu…
Adultérin, légitime, ancillaire ? Quoiqu’il en soit… Ils ont eu de nombreux « enfants ». Un diaporama numérique d’environ 90 minutes en présentera quelques uns…[/dropdown_box]
17h Kestion d’éthique – Improvisation orale
Meeting poétique (2)
Méryl Marchetti (verbe) Tanguy Bernard (hélicon) Jaime Chao (verbe et guitare)
17h Espace GFEN
Lectures vives
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le GFEN dévoile les Éditions Cocagne (3) qui lisent des textes de Félix Castan et Olympe de Gouges avec Béatrice Daël directrice des éditions, Monique Burg comédienne et conteuse, Anne Castan poète, et Philippe Sahuc, comédien[/dropdown_box]
17h Grange Vieira – Concer
Les bruits de la rue (2)
Pierre Lambla (saxophone) Armel Malonga (basse)
17h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Conférence
La rage selon PPP
Troisième causerie de Georges Didi-Huberman
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]PPP, pour invoquer Pier Paolo Pasolini, poète et cinéaste. PPP, pour suggérer, comme écrivent les Italiens en abrégé, le primissimo piano ou « gros plan » cinématographique, façon de nous inviter à nous rapprocher des images. PPP, enfin, pour interroger la façon dont Pasolini, dans son extraordinaire film de montage documentaire intitulé La Rabbia (« La Rage », 1963) entrelace le pathétique avec le politique et tout cela avec quelque chose qu’il nomme lui-même le poétique. Et donc posons-nous ces questions : qu’est-ce que les montages de Pasolini font avec le pathos ? Qu’est-ce qu’ils disent de notre histoire politique ? En quoi forment-ils de véritables poèmes visuels et sonores ? Et pourquoi fallait-il faire une musique de tout cela ensemble ?[/dropdown_box]
18h30 Parc Seguin – Conférence débat
À propos du Front national
Bernard Stiegler[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »] (philosophe, initiateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou)
Dans son dernier ouvrage, Pharmacologie du Front national, il établit un lien entre la montée du parti des Le Pen et ce qu’il nomme « la destruction de l’attention » par le marketing et la société de consommation. Avec son collectif Ars Industrialis, il propose la mise en place d’une politique qui fasse appel à l’intelligence des gens.[/dropdown_box]
18h30 Place de la collégiale – Radio Uz
Émission en direct et en public
Animée par Antoine Chao et les journalistes de Radio Uz
18h30 Espace GFEN
Le Gueuloir
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Le public d’Uzeste est un drôle de zèbre : il écoute en blanc, et il a envie de créer en noir. Il applaudit mais il se sert aussi de ses mains pour écrire. Il ne se tient pas en place : au Gueuloir il est assis et hop ! il saute sur le micro sans crier gare. Si tous les festivals avaient un tel public ce serait ingérable ! [/dropdown_box]Invitées de la fin Stéphanie Fouquet (O Débit-Solicendristes) et Patricia Cros (Encres Vives)
19h Espace CCAS – Performance
« La musée » le musée d’un autre genre
Vernissage de l’œuvre du jour avec Jaime Chao (porte-voix) et Mathieu Lebrun (saxophone)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Ce que vous ne verrez jamais (la salière d’Ernest-Antoine) et ce que vous ne verrez plus (un compteur EDF datant du service public). Comme toute espèce disparue ou en voie de l’être, l’ouvrier à maintenant, sa galerie, son musée : La Musée ainsi nommé en hommage à Piotr Kowalsky, mineur lorrain d’origine polonaise, pour ne pas dire douteuse, qui aimait commencer la journée par ce bon mot : On n’est pas là pour l’amuser, la galerie ! Insolite, iconoclaste et décalé ce pittoresque espace culturel vous invite à déambuler parmi ses découvertes et ses trésors. Ouvert sur le monde et, comme lui, en perpétuelle mutation ce lieu interactif et spirituel, vous invite à la méditation. Enfin un bon plan social ![/dropdown_box]
19h30 Espace NVO – Lecture
La cinquième saison d’Anny (4)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Du mercredi 21 au samedi 24 août sur le stand NVO, avant l’apéro swing, lecture par des artistes d’extraits du livre d’Anny Gleyroux, La cinquième saison. Militante CGT, militante de la culture, féministe, souriante pas complaisante, tenace et irritante, humaniste, tenante du débat contradictoire, Anny a joué en 2012 sa dernière saison de l’Hestejada d’Uzeste.[/dropdown_box]
20h Salle des fêtes – Spectacle
Abeced’erre et cinéma (3)
De et par André Minvielle (vocalchimiste déterritorialisateur)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]Un itinéraire alphabétique en trois étapes. Lors du festival 2011, le premier volet, de A à I, d’Accent à Improvisation, était nourri en majeure partie d’extraits du travail du cinéaste ethnologue Jean Rouch. Dans le deuxième volet, de J à R, il poursuit son dialogue, en chants contrechamps, avec les images, les sons, les mots et les voix de cinéastes français. J et R comme le jeu et la règle de Jean Renoir. Un troisième volet surprise, cette année pour clore cet abeced’erre. Minvielle met l’accent sur des images qu’il recompose au sens musical du terme. Il est accompagné de Jean-François Cazeaux, commentateur, passeur et d’Arno Tartary, régisseur/éclaireur de la première heure. Avec la participation de Bernard Semejian, ce projet bénéficie d’un partenariat avec le rectorat de Bordeaux et du soutien de la DRAC. [/dropdown_box]
20h Théâtre Amusicien l’Estaminet – Concert
Trio à lunettes
Léo Jassef (piano) Théo Lanau (batterie) Quentin Biardeau (saxophone)
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]C’est d’abord la rencontre entre trois jeunes musiciens français aux parcours et aux influences multiples. Ils ont fait le choix d’explorer les chemins de la musique improvisée à partir de compositions originales marquées par la musique du XXème. Utilisant la formule singulière du trio sans basse, le groupe modèle les couleurs, les formes et les combinaisons de timbres insolites.[/dropdown_box]
20h Espace NVO / Bibliobus du CE des cheminots – Apéro du quart de siècle
Les 25 ans de la CGT à Uzeste
22h Chapiteau Alban Lubat – Manifeste leste
La nuit des amusicien-ne-s ou « l’origine est devant nous »
Une a-présentation jazzconjuguée par la Cie Lubat à partir d’une lubatterie soli solo saga ou l’histoire d’un idiot coupable d’improvisions d’erreurs, farci d’un inénarrable optimisme, dopé par l’indignation d’une jeunesse exaltée enjazzée…. Incroyable mais frais !
[dropdown_box expand_text= »d’information » show_more= »Plus » show_less= »Réduire » start= »hide »]S’amuser d’achever cette 36e Hestejada de las arts dans le désordre poïélitique d’un final en plein commencement. Artistes, funambules sur le fil de l’inconnu, nus, solitudes solidaires, à l’énergie de s’augmenter, dans le refus de se laisser simplifier, libres responsables entiers.
Fabrice Vieira (chant, guitare, ordinateur) Louis Lubat (batterie, verbe) Thomas Boudé (guitare, geste) Jules Rousseau (basse, verbe) Tanguy Bernard (chant, hélicon) Raphaëlle Camus (danse) Margot Auzier (micro-pyrotechnie) Michel Macias (accordéon, chant) Juliette Kapla (chant) Mathis Pollack, Matthieu Lebrun, Pierre Lambla (saxophones) Jaime Chao (slam) Quentin Gomari, Paolo Chatet (trompette) Jérémie Piazza, Simon Lacouture, Fawzi Berger (batterie) Paul Armandy (contrebasse) Léo Rathier (guitare) Isabelle Loubère (verbe) Claire Bellamy (contrebasse)
Transartisticités uzestiennes en imaginaire jazzconcubin, là où les identités multiples s’affranchissent des identités uniques.
« Penser hors du possible, c’est penser l’inédit, l’inouï -ce que toute existence porte avec elle- et qui pourtant n’est jamais donné, déposé, que ce soit pour être conservé ou pour être réformé. Le monde n’est pas à changer : il est à créer » Jean-Luc Nancy[/dropdown_box]