Poète, improvisateur et animateur d’atelier d’écriture, Michel Ducom a milité aussi pour l’éducation nouvelle en tant que professeur et Secrétaire Général du Groupe Français d’Éducation Nouvelle (GFEN).
Sa conception de l’atelier d’écriture comme forme artistique à part entière, son intérêt pour l’anthropologie, la psychanalyse et les mythes l’amènent avec d’autres membres du groupe « Encres Vives » à théoriser le lien entre l’imaginaire et les processus de création, parcours qui le rapproche d’autres champs artistiques tels que le free-jazz, le théâtre de l’opprimé de Augusto Boal, Fluxus.
Il a travaillé aussi avec Félix Castan dans différents cadres (Mòstra del Larzac, Escalasud, Forum des identités communales, Forom des langues du monde, Uzeste Musical…) et s’impliquera par la suite dans la théorisation et le développement de pratiques anti-centralistes et anti-unitaristes sur la Ligne Imaginot.
Il est membre des Comités de Rédaction des revues de poésie : Encres Vives, Cahiers de poèmes, Vendredi Noir, et animateur de la revue Glyphes. Michel Ducom a progressivement constitué à Bordeaux, et au festival d’Uzeste, un mouvement d’improvisation poétique orale dans les années 1990 à travers sa confrontation avec des poètes et des musiciens œuvrant dans des champs esthétiques très variés (Bernard Manciet, Bernard Lubat, …) L’émergence de l’improvisation poétique orale n’est pas un développement prévisible et prévu de la poésie française, elle ne doit presque rien au mouvement de la poésie sonore (qui rejette d’ailleurs cette improvisation), et se revendique beaucoup plus de l’expérience du free jazz.